du 11 au 17 avril 2022
Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Jn 11, 25-26
Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Jn 11, 25-26
Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les injustes. Mt 5, 44-45
Je leur ai fait connaître ton nom et je le leur ferai connaître encore, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et moi en eux. Jn 17, 26
Face à l’impensable, le monde se réveille brusquement...Face à la guerre qu’on ne croyait plus possible, comment ne pas se sentir frères de tous ceux qui souffrent de la folie du pouvoir ? Unissons-nous à la communion de prières qui se manifeste. « Comment ne pas être convaincus et ne jamais l’oublier » comme le disait déjà Marguerite Hoppenot en 1983 que : « Le seul vrai lieu du désarmement, son lieu essentiel, c’est le cœur de l’homme. Toutes les hostilités visibles ou invisibles, avouées ou non avouées, toutes les guerres, de la plus partielle à la plus universelle, prennent là leur source, même les conflits religieux. C’est pourquoi, afin de former progressivement en nous et en chacun ce cœur ouvert à l’amour et donc à la communion fraternelle et à la paix, il faut être attentif à ne jamais lutter « contre » quelque chose ou quelqu’un, mais toujours « pour » un but, qui leur est supérieur. Et cela éperdument, inlassablement ! C’est la ligne positive d’une vie ! Disparait ainsi, peu à peu, toute agressivité négative – en fait destructrice – qui ferme le cœur et obscurcit le regard, au profit des énergies positives de l’amour, seules porteuses d’un chemin de lumière, de vérité, de justice, d’union et de paix ». En ce temps de carême, que notre cœur se laisse interpeler par Isaïe 58,6-8 : « Le jeûne qui me plait, n’est-ce-pas ceci : faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce-pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? Alors ta lumière jaillira comme l’aurore et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice et la gloire du Seigneur fermera la marche ». Sur quel plan vais-je me laisser bousculer, personnellement et en tant que Mouvement Sève ? Partageons nos initiatives. A l’appel du pape François le mercredi des cendres, que chacun réfléchisse pour faire un jeûne qui affecte vraiment sa vie concrète. « La charité et le jeûne ne sont pas des remèdes seulement pour soi mais pour tous. Ils peuvent, en effet, changer l’histoire ». Veillons les uns sur les autres pour nous garder dans la paix et l’Espérance. En chaleureuse communion avec chacun d’entre vous. La communauté responsable du Mouvement Sève
Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux. Mt 18, 20
Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en plénitude. Jn 10, 10
Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. Ez 36, 26
L’heure des urgences a sonné. L’état du monde appelle à un sursaut. Le tout est de savoir si nous en sommes capables. L’heure n’est plus à venir, elle est venue. Soljenitsyne * a dit : « Les hommes ont oublié Dieu, tout vient de là. » Mais qui est Dieu ? On prétendait ouvrir un nouvel horizon à l’homme, et on a commencé à le priver de toute perspective, on l’a enfermé en lui-même. Il y a un quart de siècle, on a crié « la mort de Dieu ». Il n’y a pas pire homicide pour l’humanité. Si les hommes ont oublié, ou voulu l’oublier, n’est-ce pas pour l’avoir montré si pareillement défiguré ! La confusion n’est-elle pas dramatique : la mort de Dieu, que l’on voulait à tout prix, n’est-elle pas celle du Dieu de la Toute Puissance extérieure, contraignante et aliénante, dont les croyants ont professé l’identité, défigurant ainsi la véritable identité de Dieu qui est celle de l’Amour, puissance de Vie, d’une vie sans limites et d’une vie fraternelle et « une » ? D’une façon surprenante, Malraux a dit : « l’avenir du monde sera religieux ou ne sera pas ». Je crois qu’à cette affirmation, il faudrait une légère modification : « le monde sera spirituel ou ne sera pas » ; car le spirituel » est l’exigence, qui s’impose à toutes les religions pour être le ferment de leur « convergence », cette orientation vers l’union qui porte la signature de Dieu. Le grand danger du monde est de se livrer à la division. Le spirituel est la plus grande dimension de l’humain. L’Esprit d’amour est l’essence et l’unique secret de la convergence et de l’union fraternelle des êtres humains. Or, cet Esprit d’amour est l’Esprit de Dieu qui est l’Amour, et il est présent dans le cœur de tous les êtres. Marguerite Hoppenot – Un être nouveau pour un monde nouveau - mai 1983 *Alexandre Soljenitsyne (1917-2008) écrivain russe
Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les pleurs et les cris du deuil. Déchirez votre cœur, et non vos vêtements, revenez à Yahvé, votre Dieu, car il est tendresse et pitié, lent à la colère, riche en grâce et il a regret du mal. Jl 2, 12-13
Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. Rm 15, 7