1ère partie – Concurrence ou convergence.

La vision terrifiante des armes de destruction inventées par les hommes nous prouve que l’homme n’est plus maître du monde qu’il a engendré.
Soumis à cette motivation universelle négative, l’être humain peut-il subsister dans une telle insécurité ?
La loi du plus fort a fait preuve des prodigieuses possibilités créatives du cerveau humain livré à la concurrence, et révélé visiblement l’enfer des possibilités atteintes de destruction.
Nous sommes cependant tous embarqués sur la même planète qu’il s’agit de sauver.
Le secret d’une espérance commune universelle ne résiderait-il pas dans la substitution radicale du mot magique « concurrence » par le maître mot « convergence » ?
Animées par la fidélité du message « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12,31), message reçu par les trois religions monothéistes, si celles-ci n’y sont pas fidèles, comment les chrétiens pourraient-ils imposer par leur rayonnement, la nouvelle alliance de l’amour sans limites, l’appel de la vérité à « aimer son prochain comme Dieu l’aime. »

Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 – Écrits personnels