Face à l’impensable, le monde se réveille brusquement…Face à la guerre qu’on ne croyait plus possible, comment ne pas se sentir frères de tous ceux qui souffrent de la folie du pouvoir ? Unissons-nous à la communion de prières qui se manifeste.
« Comment ne pas être convaincus et ne jamais l’oublier » comme le disait déjà Marguerite Hoppenot en 1983 que : « Le seul vrai lieu du désarmement, son lieu essentiel, c’est le cœur de l’homme. Toutes les hostilités visibles ou invisibles, avouées ou non avouées, toutes les guerres, de la plus partielle à la plus universelle, prennent là leur source, même les conflits religieux. C’est pourquoi, afin de former progressivement en nous et en chacun ce cœur ouvert à l’amour et donc à la communion fraternelle et à la paix, il faut être attentif à ne jamais lutter « contre » quelque chose ou quelqu’un, mais toujours « pour » un but, qui leur est supérieur. Et cela éperdument, inlassablement ! C’est la ligne positive d’une vie !
Disparait ainsi, peu à peu, toute agressivité négative – en fait destructrice – qui ferme le cœur et obscurcit le regard, au profit des énergies positives de l’amour, seules porteuses d’un chemin de lumière, de vérité, de justice, d’union et de paix ».
En ce temps de carême, que notre cœur se laisse interpeler par Isaïe 58,6-8 : « Le jeûne qui me plait, n’est-ce-pas ceci : faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce-pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? Alors ta lumière jaillira comme l’aurore et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice et la gloire du Seigneur fermera la marche ».
Sur quel plan vais-je me laisser bousculer, personnellement et en tant que Mouvement Sève ?
Partageons nos initiatives.
A l’appel du pape François le mercredi des cendres, que chacun réfléchisse pour faire un jeûne qui affecte vraiment sa vie concrète. « La charité et le jeûne ne sont pas des remèdes seulement pour soi mais pour tous. Ils peuvent, en effet, changer l’histoire ».
Veillons les uns sur les autres pour nous garder dans la paix et l’Espérance.
En chaleureuse communion avec chacun d’entre vous.
La communauté responsable du Mouvement Sève