L’égalité d’être homme-femme : une urgence pour l‘Église

La plus grande urgence, qui commande peut-être toutes les autres, est la révision complète du regard de l'Église sur le mariage, donc sur la femme, et sur la prise de conscience décisive de son égalité avec l'homme, égalité dans la différence. Égalité dans « l'être ». L'homme et la femme sont égaux, donc mutuellement complémentaires pour l'unité de l’« être humain », image de Dieu. « Dieu créa l'être humain à son image, homme et femme Il le fit. » Gn 1,27 En regard des charismes masculins de créativité, d'action, d'organisation et souvent de largeur de vues, ... la femme a davantage le charisme de l'amour, du mystère de la vie et donc le charisme du « foyer », communauté d'amour, qui est précisément le mystère de l'Église appelée à être épouse de Jésus-Christ et mère des hommes. Cet apprentissage de l'unité, au-delà de chacun, dans le respect de leurs diversités mutuellement complémentaires est un chemin de sainteté par dépassement d'amour. Cette prise de conscience faite par la hiérarchie de l'Église devrait être décisive. Elle aurait des conséquences insoupçonnées pour le rayonnement de sa Vie et sa fécondité Mais, je le répète, le problème ne se pose pas d'abord en termes de « fonctions » en un mot de « faire », mais en termes de Vocation, en un mot « d'être ». C'est de l'être Église qu'il s'agit de toute urgence. Cette prise de conscience dépend de la découverte vivante, vitale, effective, de Dieu Trinité Une, Dieu Amour, effaçant définitivement la vue de Dieu solitaire, du Dieu Père Tout Puissant de l'Ancien Testament, qui fut la grande conquête d'Israël sur le paganisme et ses « dieux multiples ». Cependant, la définition de Dieu Trinité : « Un seul Dieu en trois personnes distinctes » est sujet à de multiples confusions. C'est dans son Être que Dieu Est Trine, puisque l'Amour n'existe pas en dehors de la relation et de la communion d'être à être. Le mot « personne » est sujet à une redoutable confusion. Il suscite l'imagination « de Dieu à l'image de l'homme ». « Dieu a créé l'homme à son image, et l'homme le lui a bien rendu » a dit Voltaire. Dieu est Trine dans son essence. Il n'est pas « imaginable » par l'homme. Il Est l'Amour et donc la Vie ... sa source et sa finalité ! Il se révèle progressivement en Jésus-Christ et à travers le grand mystère de l'Amour vécu, qui réalise la communion et donc la réalité vivante…

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du 23 au 29 août 2021

Que le Père fasse habiter le Christ en vos cœurs par la foi ; enracinés et fondés dans l’amour, vous aurez ainsi la force de comprendre avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l'amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez comblés jusqu'à recevoir toute la plénitude de Dieu. Eph 3, 17-19

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Marie, présence vivante

« Pour moi, c'est toujours le mystère du Christ qui prime. Au mystère du Christ, la Vierge Marie est totalement associée, puisqu'elle en est la porte d'entrée, et qu'elle a toujours accompagné ce mystère du Christ. Donc pour moi, tous les mystères du Christ sont marqués par la Vierge : elle les accompagne. C'est elle qui en est la porte d'entrée par l'Annonciation, la Visitation et l'Incarnation. Dans les trois premiers mystères de la vie du Christ, Marie est l'actrice principale. C'est elle qui a permis par son OUI, qui est un signe, justement le OUI de la vie chrétienne. La vie chrétienne doit être un OUI, le baptême doit être un OUI. L’entrée dans la vie chrétienne, l'irruption du Christ dans notre vie commencent par un OUI. Veux-tu ? Veux-tu que ma vie vienne habiter ta vie ? Veux-tu me donner ta vie pour en faire ma vie ? Pour incarner ma vie dans le monde ? Veux – tu ? Voilà Marie qui dit OUI. C'est de ce OUI humain qu'a dépendu l'incarnation du Fils de Dieu dans le monde. Marie est donc l'actrice principale de cette incarnation du Fils de Dieu dans le monde. Jésus Christ apparaît visiblement. Après l'incarnation, le rôle de Marie est beaucoup plus effacé. Mais la mère du Fils de Dieu est toujours présente, à toute la vie de son Fils. » Marguerite Hoppenot - Parce que l'impossible est possible (p.363...)  Interrogeons-nous : Qui est Marie pour moi ? Suis-je suffisamment disponible pour entendre l'appel de Dieu, le projet que Dieu a pour moi, et pour répondre par un OUI ? OUI à mettre l'Amour au cœur de ma vie, OUI à incarner Dieu – Amour, OUI à mettre l'Amour au monde. Comme Marie, veux-tu être porteur(se) d'une présence jusqu'au bout ? « Marie gardait tout cela dans son cœur. » Luc 2, 41-51.

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