Vivons ensemble ce Carême éclairé par Marguerite Hoppenot
Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. 5ème dimanche de carême : Lazare Évangile selon saint Jean 11, 1-45 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » Dès qu'il l'apprit, Jésus dit : « Cette maladie n'aboutira pas à la mort, elle servira à la gloire de Dieu : c'est par elle que le Fils de Dieu doit être glorifié. » Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare. Cependant, alors qu'il savait Lazare malade, il demeura deux jours encore à l'endroit où il se trouvait. Après quoi seulement, il dit aux disciples : « Retournons en Judée. » (…) Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie était assise dans la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » — « Je sais, répondit-elle, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » — « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » (…) Il dit : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils répondirent : « Seigneur, viens voir. » Alors Jésus pleura. « À la suite des disciples, chaque chrétien est acculé à donner sa propre réponse, car la question que la mort pose à la vie concerne chacun personnellement. La mort – la nôtre ou celle des êtres aimés qui établit entre eux et nous un silence irrémédiable – ne pose-t-elle pas en effet à chacun de nous, si nous sommes conscients, cette question capitale : Fin ou commencement ? Mort définitive ou résurrection ? Néant ou ultime mutation de la vie ? (...) Si, en face de la mort, l’interrogation capitale qu’elle impose, ne nous laisse pas désemparés, car désarmés, n’est-ce pas parce que à l’intime de notre conscience les parcelles de notre vie, déjà ressuscitées, c’est-à-dire transformées vitalement par Jésus-Christ, plaident déjà pour la vie qui ne peut pas mourir. Ainsi, est-ce la vérité de ce qui est humble ébauche en nous qui, dans les profondeurs déjà sacrées de notre être, atteste inébranlablement…