En ce temps liturgique du carême, particulièrement à l’aube de cette semaine sainte, contemplons Jésus-Christ. Tout au long de sa vie, Jésus-Christ ne cessa de donner et redonner son pardon d’amour, un nouveau don d’amour.
Jésus-Christ a été bafoué, ridiculisé, abandonné, trahi, persécuté, crucifié et pourtant il a indéfiniment donné amour pour non-amour jusqu’à l’extrême fin.
Jésus-Christ ne cessa jamais de croire en l’être humain créé à l’image de Dieu. En aimant jusqu’au bout, Jésus-Christ a prouvé que l’amour est sans limite, que l’amour ne peut se reprendre.
Comprenons que la passion de Jésus-Christ est une passion d’amour.
Sur la croix s’achève publiquement la vie terrestre de Jésus-Christ. Pour moi, aujourd’hui, la croix évoque-t-elle uniquement le sacrifice ? le rachat ? l’échec apparent de sa vie ?
Prenons conscience que Jésus-Christ est la Révélation du croisement du divin et de l’humain, du visage humain de Dieu et du visage divin de l’homme.
Interrogeons-nous :
La croix est-elle aussi le croisement en chacun de nous des deux dimensions ?

  • Verticale = relation à Dieu
  • Horizontale = relation à nos frères
  • Le croisement du divin et de l’humain
  • Le croisement de l’Esprit et de la vie.

La croix est alors positive. Elle est le signe visible du plus grand Amour, de l’Espérance, de la Vie éternelle.
L’Evangile n’est pas seulement l’histoire de Dieu fait homme intervenant il y a 2000 ans dans l’histoire humaine, mais il est l’aventure toujours actuelle, qui doit s’inscrire indéfiniment dans la vie des hommes, la tienne comme la mienne.
Marguerite Hoppenot