Ensemble, vivons un chemin d’intimité avec le Seigneur, une conversion à l’amour pour que l’Esprit du Christ prenne vie en nous et que notre vie devienne vraiment fraternelle.
Pâques
« Il faut que tous maintenant nous soyons des réponses, des réponses vivantes – ce qui engage tout : l’esprit, le cœur, la chair, le sang – des réponses vivantes, qui pourraient ressembler à celle de Marie-Madeleine dans l’émouvante séquence de Pâques :
« Marie-Madeleine, dis-nous, qu’as-tu vu en chemin ? » – j’ai vu le sépulcre du Christ vivant, j’ai vu la gloire du Ressuscité ; Christ est ressuscité, mon Espérance. »
Fondation Février 1982
Résurrection
Il ne suffit pas que le mystère pascal soit commémoré par la chrétienté comme une émouvante et pieuse tradition qui, chaque année, la rassemble dans une évocation douloureuse de la passion du Christ et dans l’allégresse de savoir sauvé.
Que dire de la Résurrection elle-même avec des mots humains ? Que dire en effet qui ne soit misérable face à l’immensité de cette réalité promise à l’homme, puisqu’elle est la plénitude même de Dieu.
Notre propre résurrection ne semble pas pouvoir être un événement spectaculaire, quasi automatique, sans relation intime avec l’évolution de notre être même.
Porche de notre vie éternelle, notre résurrection apparaît comme la conséquence logique de notre état « d’être », le point culminant de sa surnaturelle mutation : vivant au-delà du visible et au-delà du temps !
C’est pourquoi à la suite de Jésus, mais à notre mesure humaine, cette résurrection me semble devoir s’accomplir comme la lumineuse réponse de Celui qui, en nous, est déjà la Vie et l’Amour même, comme la réponse de plénitude divine enfin donnée aux manifestations, si minimes soient-elles encore, d’une Présence en nous plus grande que notre cœur.
Inaugurée dans sa totalité par le Fils de Dieu, la résurrection promise à l’homme apparaît alors comme l’accomplissement d’un don gratuit du Seigneur, ce don de pouvoir devenir Amour, dont le germe déposé dans notre cœur créé à Son image appelle cependant jusqu’au terme notre fidélité pour nous ressusciter pleinement au dernier jour : « Je suis la Résurrection et la Vie ».
Il faut que la commémoration atteste que le mystère pascal continue de se vivre, à l’intime de la vie de chaque chrétien, comme le nécessaire et progressif passage de la mort à la vie. C’est cette mystérieuse mutation, qui creuse indéfiniment au cœur de notre être, son sillage de vie ressuscitée jusqu’à la plénitude d’une éternelle résurrection.
Ainsi Pâques fête non seulement le Christ ressuscité, mais célèbre dans l’allégresse, parce qu’« en vérité », l’incorporation à la résurrection universelle de la multitude des enfants de Dieu qui, dans une vue de foi et d’espérance, ont « follement » consenti, à la suite de Jésus Christ, à entrer dans le paradoxe de la mort qui fait vivre, personnellement et ensemble : secret de l’éternelle « sagesse » de l’Amour.
Marguerite Hoppenot, Janvier 1969
Le mystère pascal continue de se vivre à l’intime de la vie de chaque chrétien.
Puis-je attester par mon expérience, que la mort de mon « moi-centre » est source de plus « vie », chemin de résurrection ?
Dans l’allégresse… Allons !
« Soyons des témoins du Christ Vivant !
Donnons un visage à Jésus-Christ dans le monde, un visage de fils et filles de Dieu,
le visage de l’Amour.
Oui ! Allons maintenant proclamer par notre vie sur toutes les routes
qui sont les nôtres, que le Ressuscité, le Christ Vivant, l’Amour incarné,
est source de toute Vie, de toute Unité et alors de toute Paix et de toute Joie. »
Alléluia !
Amis inconnus, merci de nous avoir fait confiance.
N’hésitez pas à nous partager votre commentaire sur le site via ce lien :
https://mouvement-seve.fr/mouvement-seve-accueil/nous-contacter/partager-avec-nous/