Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères.
6ème dimanche de carême : La Passion du Fils de Dieu
Évangile Mt 26, 14 – 75. 27, 1 – 26.
[…] Jésus arrive avec ses disciples à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici pendant que j’irai prier là-bas ». Emmenant Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi ». Allant un peu plus loin et tombant la face contre terre, il priait disant : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi ! Pourtant non pas comme je veux, mais comme tu veux ! » […] Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le Grand Prêtre, chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens. […] Or les grands prêtres et tout le Sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils n’en trouvèrent pas, bien que beaucoup de faux témoins se fussent présentés. […] Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort. Puis ils le lièrent, ils l’emmenèrent et le livrèrent au gouverneur Pilate. […] Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C’est toi qui le dis », mais aux accusations que les grands prêtres et les anciens portaient contre lui, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tous ces témoignages contre toi ? ». Il ne lui répondit sur aucun point, de sorte que le gouverneur était fort étonné. À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu’elle voulait. […] Pilate leur demande : « Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Messie ? ». Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! » Il reprit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Mais eux criaient de plus en plus fort : « Qu’il soit crucifié ! ». Voyant que cela ne servait à rien, mais que la situation tournait à la révolte, Pilate prit de l’eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : « Je suis innocent de ce sang. C’est votre affaire ! ». Tout le peuple répondit : « Nous prenons son sang sur nous et sur nos enfants ! » Alors, il leur relâcha Barrabas. Quant à Jésus, après l’avoir fait flageller, il le livra pour qu’il soit crucifié.
Passion d’amour – Passion de souffrance
« Nous sommes appelés à cheminer avec plus d’attention et plus d’amour encore, avec Jésus-Christ lui-même. Ce Jésus qui, un jour, nous saisit au cœur. C’est Lui qui ne cesse de nous appeler dans le secret du cœur et de nous conduire toujours plus loin, afin de nous révéler peu à peu les mystères inépuisables de sa Vie et de notre vie.
Rejoignons Jésus et accompagnons-le sur le chemin douloureux de son calvaire, celui où la brûlure de son amour et l’incandescence de sa lumière lui font connaître un désert de solitude… Cette solitude essentielle que nous pouvons percevoir à travers l’expression spontanée, déchirante, de sa souffrance humaine, qu’Il livra en quelques mots : « Mon âme est triste à en mourir » (Mt 26,38).
Méditons et ouvrons-nous à ce que le Christ va peut-être nous dire au cœur à travers les trois étapes essentielles de sa passion de souffrance vécues à l’absolu de sa passion d’amour :
- celle de son martyre physique,
- celle du martyre de son amour,
- celle du martyre de sa lumière. »
Marguerite Hoppenot – Lancement d’année 1987
Nous proposons de contempler le martyre d’amour et le martyre de lumière de Jésus-Christ durant la semaine sainte.