Une Église [dans la tourmente] se doit, avant tout, de faire silence afin de se regarder en toute humilité à la lumière de l’Esprit et d’écouter, dans le secret, son Seigneur l’entretenir et de sa propre vie et de celle de ses enfants.
C’est dans la contemplation passionnée de son Maître et dans la claire vision sur les réalités du monde, que la grande purification de l’Église peut s’accomplir dans les profondeurs de son être intime. …
En définitive, n’est ce pas la restauration d’une densité accrue de Vie du Christ au sein de son Église, avec le dynamisme qui en découlera, qui doit faire l’objet de notre plus grande espérance en ce temps de Concile.
Bien avant ces « changements » dont tant d’êtres sont impatients, l’attente des chrétiens doit se tourner avec ferveur vers ce courant de renouveau, ce renouvellement par l’Esprit « qui fait toutes choses nouvelles », cette éternelle jeunesse d’âme, resurgissant des profondeurs de l’Église, pour un nouveau printemps du monde.
Marguerite Hoppenot
Le temps du feu