du 1er au 7 avril 2024
"Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? " Il n'est pas ici, mais il est ressuscité. Rappelez-vous comment il vous a parlé quand il était encore en Galilée. Lc 24, 5-6
"Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? " Il n'est pas ici, mais il est ressuscité. Rappelez-vous comment il vous a parlé quand il était encore en Galilée. Lc 24, 5-6
En ce temps liturgique du carême, particulièrement à l’aube de cette semaine sainte, contemplons Jésus-Christ. Tout au long de sa vie, Jésus-Christ ne cessa de donner et redonner son pardon d’amour, un nouveau don d’amour. Jésus-Christ a été bafoué, ridiculisé, abandonné, trahi, persécuté, crucifié et pourtant il a indéfiniment donné amour pour non-amour jusqu’à l’extrême fin. Jésus-Christ ne cessa jamais de croire en l’être humain créé à l’image de Dieu. En aimant jusqu’au bout, Jésus-Christ a prouvé que l’amour est sans limite, que l’amour ne peut se reprendre. Comprenons que la passion de Jésus-Christ est une passion d’amour. Sur la croix s’achève publiquement la vie terrestre de Jésus-Christ. Pour moi, aujourd’hui, la croix évoque-t-elle uniquement le sacrifice ? le rachat ? l’échec apparent de sa vie ? Prenons conscience que Jésus-Christ est la Révélation du croisement du divin et de l’humain, du visage humain de Dieu et du visage divin de l’homme. Interrogeons-nous : La croix est-elle aussi le croisement en chacun de nous des deux dimensions ? Verticale = relation à Dieu Horizontale = relation à nos frères Le croisement du divin et de l’humain Le croisement de l’Esprit et de la vie. La croix est alors positive. Elle est le signe visible du plus grand Amour, de l’Espérance, de la Vie éternelle. L’Evangile n’est pas seulement l’histoire de Dieu fait homme intervenant il y a 2000 ans dans l’histoire humaine, mais il est l’aventure toujours actuelle, qui doit s’inscrire indéfiniment dans la vie des hommes, la tienne comme la mienne. Marguerite Hoppenot
Encore un peu, et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous. Jn 14, 19-20
Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. Rm 12, 2
Accordez votre vie à l'appel que vous avez reçu. Eph 4, 1
Face à la montée générale de la violence qui conduit visiblement le monde vers un destin absurde, notre vocation très précisément orientée à l’amour vivant nous appelle à la communion fraternelle effectivement vécue et donc à l’unité et à la paix du monde. C’est dans cette perspective que nous vous proposons de faire jeûner en nous toutes nos puissances d’agressivité et de violence. Ainsi contribuerons-nous, pour notre part, à faire advenir une certaine paix, d’abord dans notre propre cœur, puis, à partir de chacun de nous, sur les différents plans de notre vie qui nous interrogent personnellement, que ce plan soit conjugal, social, professionnel, racial, politique, voire ecclésial. Forts de la conviction qui nous habite désormais de la relation vitale qui s’accomplit entre le personnel et l’universel, notre effort de fidélité à faire jeûner nos pulsions agressives éveillera peu à peu en nous un dynamisme de foi et d’espérance par la certitude de contribuer, si peu que ce soit, à notre place, à notre grand projet d’Église. Ce projet d’une ébauche de fraternité universelle, qui habite nos cœurs, portera un fruit de paix. Marguerite Hoppenot – Un être nouveau pour un monde nouveau - 1983
Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d'être bien d'accord entre vous, comme le veut Jésus Christ, afin que, d'un même cœur et d'une seule voix, vous rendiez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. Rm 15, 5-6