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Vivre un temps de Carême avec Marguerite Hoppenot

Mettons-nous à l'écoute de la Parole Je te séduirai et je te parlerai au cœur. Os 2,16 Marguerite Hoppenot nous éveille : « Tout part du cœur de l'homme, de son être, porteur d'un germe de vie divine. » « La prière est une permanente accordaille d’amour à Celui que nous nommons Dieu qui est amour, lumière, communion, vie ! » Transformation du cœur de l’homme « Choisir un autre ordre de démesure, celui de l’intériorité, non plus dans l’ordre quantitatif de l’agir, mais dans l’ordre qualitatif de l’être, et de l’être Amour, secret de toute communion. L’ordre de la vie « Je suis la Vie. » Face aux problèmes du monde, on a tout essayé, armes offensives et défensives, même la “ guerre des étoiles ”, arme défensive absolue, considérée elle-même comme cause de guerre … Le cœur de l’homme, la transformation du cœur de l’homme par l’Esprit de Dieu, l’Esprit d’Amour, est le secret de l’atome agrégateur des hommes, du Royaume fraternel des hommes, face à l’atome désagrégateur découvert par les hommes. Il s’agit de conversion permanente par la transformation de notre être profond, habité par ce germe d’amour en notre cœur, cette étincelle de l’Esprit, dont nous sommes le temple - ceci afin de nous laisser “ christianiser ” en vérité, afin de devenir “ christianisant ”. Présence de Christ… si peu que ce soit, sa transparence. Mystère inépuisable de la Nouvelle Alliance ! et cependant d’une essentielle simplicité qui nous appelle désormais, non plus seulement à une obéissance à la loi, mais à des “ accordailles” d’amour avec Jésus-Christ. Nous découvrons dans l’émerveillement, que c’est en nous “ accordant ” sans cesse à Jésus-Christ qui est Amour, que nous nous “ accordons ” toujours davantage les uns aux autres. » Marguerite Hoppenot, 1985 - Prier, c’est aimer

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Vivre un temps de Carême avec Marguerite Hoppenot

Ensemble, mettons-nous à l’écoute de la Parole. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. … Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Lc 1, 31 - 38 « Marie est la porte ouverte à l’ultime Révélation de Dieu aux hommes, celle du mystère d’incarnation du divin dans l’humain, qui ouvre une nouvelle dimension à l’homme « créé à l’image de Dieu » et appelé à devenir cette image vivante, ce « sel de la terre », ce « levain dans la pâte », cette « lumière du monde ». C’est ainsi qu’au-delà de toutes les vocations secondes de Marie, exprimées au long des siècles par des sensibilités spirituelles fort respectables, l’éminente et essentielle vocation de Marie est de mettre le Fils de Dieu au monde, et l’ayant mis au monde, d’y appeler, à sa suite, et chacun à sa mesure, l’humanité tout entière. Voilà ce qui est à jamais son éternelle gloire ! Elle est cette « porte ouverte » qui, je le répète, ne doit et ne devra jamais se refermer… cette porte ouverte à cet homme nouveau, seul capable d’édifier le monde nouveau promis, le Royaume fraternel des hommes, la civilisation de l’amour. » Marguerite Hoppenot – S’établir dans l’essentiel - 1987 À la suite de Marie, faisons nôtre son « oui » à donner vie à l’amour.

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Vivre le temps de carême avec Marguerite Hoppenot

Ensemble, mettons-nous à l'écoute de la Parole : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai le repas avec lui et lui avec moi. » Ap. 3, 20 Ai-je le désir de faire de ce carême, un temps d'intimité avec le Seigneur, un temps de conversion à l'amour pour que l'Esprit du Christ prenne vie en moi et que ma vie devienne vraiment fraternelle ?  Sur la conversion « Se convertir, est-ce seulement changer peu à peu sa mentalité ? Est-ce modifier progressivement sa manière d’agir en conformité avec une morale type ? Est-ce poser des actes de religion ? Est-ce pratiquer un culte rendu à un Dieu extérieur à l’homme et appelant hommage, sacrifice et soumission absolue ? Ou bien se convertir, est-ce avoir reconnu Celui qui est la source de sa vie, le principe vivant et l’accomplissement final de son être, et se laisser saisir par lui du dedans afin que s’ouvrant peu à peu au mystère divin qui, en puissance, habite déjà tout homme, il retourne progressivement son cœur ? Retourner son cœur, c’est le décentrer de son " moi " – ce centre naturel hélas si puissamment attractif – pour l’orienter vers un " au-delà de soi " devenant son centre surnaturel. Ce retournement du cœur – qui nous ordonne à l’amour – secret de toute vie de société, introduit notre être dans une sorte de gravitation universelle, ce mouvement combien significatif d’attraction et de communion pour lequel il est fait et auquel nul ne peut échapper sous peine d’être " perdu ". Être sauvé, n’est-ce pas échapper enfin à la mortelle prison de son " moi " ? Pour chacun de nous, être sauvé par l’amour, n’est-ce pas, à la suite de Jésus-Christ, sauver une parcelle d’amour incarné dans le monde ? » Marguerite Hoppenot - 1967 - Prier c'est aimer Dieu interpelle notre fidélité à travers ce que nous vivons : Chaque jour, puis-je œuvrer à ce retournement de mon cœur pour y accueillir la source d'Amour ?

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Crois-tu cela ?

Être croyant : qu’est-ce que cela signifie ? Que veut dire « croire » ? Est-ce une seule adhésion de l’esprit ? Adhérer en pensée ? Je suis croyant ! Croire n’implique-t-il pas de vivre ce que l’on croit ? Le mot « vivre » n’est-il pas indissociable du mot foi ? (Très important) « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » Quelle exigence méconnue cela recouvrait ! En fait l’essentiel, c’est que Jésus-Christ est venu transformer la notion habituelle de religion en message à vivre. C’est ainsi qu’Il devait faire toutes choses nouvelles…l’« être » doit précéder le « faire ». Être pour faire. Être vie à la manière de Dieu. Marguerite Hoppenot La main de Dieu – Tome 5

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« Franchir la Porte », quel sens lui donner ?

En 2025, les chrétiens sont invités à vivre une année jubilaire, temps de renouveau spirituel pour être témoins d’Espérance. Cette Porte sainte « représente Jésus, la Porte du salut ouverte à tous. En ce début de l’Année jubilaire, j’invite chaque personne, chaque peuple et chaque nation à avoir le courage de franchir la Porte, à devenir des pèlerins de l’espérance, à faire taire les armes et à surmonter les divisions ! »,dit le pape François. Un certain jour, l’affirmation quelque peu hermétique à mes yeux aveugles : « Je suis la porte »,[1] s’éclaira pour moi et prit dans ma vie une signification décisive. A la lumière de mes précédentes découvertes, je prenais conscience que cette Porte, le Christ Vivant, était celle qui introduisait à la Vérité sans fin de la Vie, et je pressentis qu’elle commandait le chemin qui me conduirait jusqu’au but : la vérité sur l’Être, la connaissance de Dieu. Je connus alors clairement que la clef de cette porte, le secret qui, seul, permettait de l’ouvrir, était au-dedans de moi, la pauvreté du cœur, condition rigoureuse de ma fidélité à incarner l’Amour. Par l’expérience vécue jour après jour du passage par cette porte – Jésus-Christ, incarnation permanente de l’Amour – ouverte par cette unique clef, la pauvreté de mon cœur, j’ai vérifié que telle est l’unique voie d’accès à la route qui, à la longue, ne se révèle pas être une impasse : impasse des idées pures, impasse de la raison, impasse du sentiment, impasse de l’action pour elle-même… C’est en raison de cette découverte centrale que Jésus-Christ fut et demeure à jamais pour moi la Porte du mystère de l’Amour qui n’est autre que le mystère de la Vie. Elle est la seule qui ouvre, j’en ai aujourd’hui la certitude, à la connaissance de l’homme, comme elle introduit à la connaissance inépuisable du Dieu Vivant. Ma vie personnelle et commune m’a permis de vérifier la promesse du Christ : « Je suis venu pour donner la vie à mes brebis et pour qu’elles l’aient en plénitude[2] », et la vérité de son affirmation : « Je suis la Porte du bercail »[3]. Il est en effet la seule porte qui, à cette étape décisive de notre histoire humaine puisse, parce qu’elle ouvre d’abord au-dedans, conduire l’interrogation actuelle de l’Église jusqu’aux extrêmes profondeurs de son être. De là, seulement, peut jaillir la source d’un vrai renouveau qui soit Vie pour le…

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Noël, l’incarnation nous presse

Que signifie pour nous la fête de Noël ? Fêter l’anniversaire de la naissance de l’enfant Jésus, il y a plus de 2000 ans ? Eclairer le message qu’Il nous invite à vivre aujourd’hui ? Ecoutons Marguerite Hoppenot : « Le secret de l’avenir du monde, c’est le mystère de l’incarnation [...] Ma prise de conscience : confusion sur ce mot « incarnation » : on ne peut être présence chrétienne dans le monde que si Jésus-Christ est vraiment présent en chacun de nous. L’incarnation commence par la nôtre : être nous, un terrain d’incarnation pour être, à notre tour, incarnation de Jésus-Christ dans le monde. Ce n’est pas être présent partout en tant qu’étiquette chrétienne dans le monde, dans tous les secteurs du monde, mais c’est d’être une présence authentiquement vivante de Jésus-Christ dans tous les secteurs du monde. » Marguerite Hoppenot – Extraits Parce que l’impossible est possible p 173 - Salvator

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Noël, lumière sur le mystère de l’Incarnation

Lettre du père Pierre Chevaleyre à Marguerite Hoppenot Bien chère Madame, [...] Il faut que je vous raconte la lumière que j'ai reçue brusquement dans ce monastère. Je méditais vos écrits de "Cette vie qui m'est donnée". J'ai relu trois fois la réflexion intitulée "Mystère". La troisième fois, ce fut plutôt une méditation qui m'a apporté une grande lumière. J'avais pourtant souvent expliqué, durant les récollections de Sève, la différence entre le mot "mystère" et le mot "mystérieux", qui est d'une importance capitale pour l'orientation de notre foi chrétienne. Mais je me heurte souvent à cette définition, qui a tant gêné ma foi d'enfant : "Un mystère est une vérité révélée que nous devons croire, bien que nous ne puissions pas la comprendre". Beaucoup de personnes ont encore ce type de croyance lié à une obéissance... Comme vous, je n'ai jamais pu accepter cela, car si Dieu nous a donné une intelligence, comment peut-Il nous obliger à croire ce que nous ne comprenons pas ? Alors brusquement votre affirmation : « Le mystérieux interroge notre foi de "confiance". Bien au-delà, le mystère appelle notre foi de "connaissance" » m'a éclairé. On peut toujours faire confiance, dans la foi, mais la lumière est souvent absente. Mais dès que nous entrons dans la "connaissance", vous nous plongez dans l'expérience de l'être, dans ce domaine de la profondeur, le domaine où s'opère peu à peu le dévoilement de la présence du Christ en nous. Autrement dit, vous nous faites découvrir la vie de Jésus à travers une révélation progressive de son être, de son mystère vivant. Délivrée de tout ce qui est conceptuel, logique, rationnel, l'intelligence devient lecture vivante de la vie profonde, expérience révélatrice de la rencontre de l'homme et de Dieu. Maintenant, je vis de plus en plus ce que j'expérimente dans ma vie profonde et non pas ce que je crois sans comprendre. La lumière surgit peu à peu de l'amour vécu et partagé au jour le jour et non du monde des déductions cérébrales. Et l'Aventure, dans laquelle vous m'avez engagé, est celle de la découverte progressive du Mystère de l'Incarnation, qui ne se révélera à moi que dans la mesure où je le vivrai. Quand je vis une vérité évangélique, une lumière éclaire peu à peu ma vie. Je peux dire alors que le mystère devient "lumière de vie".…

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Magnificat pour ma source de vie

Mon témoignage à l’occasion de mes 100 ans Depuis un an ou deux, plusieurs personnes connues ou inconnues, m’ont demandé d’où venaient mes forces...quelle était la source de ma vie. Alors, j’accepte aujourd’hui d’essayer de répondre à cette question, je vous demande de l’indulgence, car il est difficile de parler d’une expérience spirituelle avec des mots humains. La foi, ce n’est pas seulement un acquis de connaissances, c’est une véritable aventure de vie. À ma première communion, j’avais 7 ans, j’ai fait la découverte que Dieu est Amour dans mon cœur et pas seulement là-haut dans le Ciel. Une grande soif est née en moi de le voir vivant dans le cœur des autres, dans l’Eglise et dans mon petit monde. Je l’ai cherché partout...et je ne le trouvais nulle part...jusqu’à ma rencontre, vers l’âge de 40 ans, avec Marguerite Hoppenot et le Mouvement Sève. Là, j’ai découvert un climat que je n’avais trouvé nulle part ailleurs, un préjugé favorable, un regard d’amour a été posé sur moi. Il m’a donné envie d’exister pleinement et de dire un « oui de confiance » à l’aventure proposée. Quelque temps après, un soir, la veille de Noël 1969, un Amour brûlant a envahi tout mon corps, de la tête aux pieds. C’était la réponse de Dieu à ma soif de le connaître. Quand on cherche Dieu, on le trouve. C’était un appel à suivre le Christ qui en est « le chemin » et qui a dit « Je suis la vie » Jn 14,6. Je suis née, ce soir-là, à une vie nouvelle. Catherine de Sienne, il y a 7 siècles, nous a livré la parole qu’elle a reçu du Christ : « Fais toi capacité, je me ferai torrent. ». C’est toujours vrai aujourd’hui. Cet appel à aimer, ce désir d’aimer et d’être aimée a éclairé, transformé ma vie à travers les circonstances heureuses ou douloureuses dans une vie de famille. « Nos obstacles sont nos chemins » nous a dit Marguerite Hoppenot. C’est dans les épreuves et les moments difficiles que la question nous est posée dans le secret du cœur : « Vas-tu te refermer sur ton « moi » possessif, revendicatif ou t’ouvrir à l’autre ? sur ta blessure d’amour-propre ou sur l’amour de l’autre ? Vas-tu te centrer sur ta douleur ou t’ouvrir à celle des autres ? » « Veille sur ton cœur plus que sur tout autre chose, car c’est de lui que viennent les sources…

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Correspondance Marguerite Hoppenot – Marc Boegner, 1953 – 1969 

Le livre de la Correspondance entre Marguerite Hoppenot et le pasteur Marc Boegner a suscité plusieurs recensions dans différents journaux, de la part de protestants et de catholiques. Voici la dernière parue dans La nouvelle revue théologique rédigée par Marie - Jeanne Coutagne, agrégée de philosophie, chercheur à l'université catholique de Lyon, enseignante aux facultés Loyola à Paris. Le pasteur Marc Boegner (1881-1970), au charisme exceptionnel, est une des grandes figures du protestantisme français contemporain. Président de la Fédération protestante de France, docteur en théologie, membre de l’Académie française, il a porté sa vie durant, en assumant de nombreuses responsabilités, "une exigence œcuménique" qui fait de lui un véritable pionnier du rapprochement entre les Églises chrétiennes. En 1953, le pasteur Boegner rencontre par le biais d’une cousine Marguerite Hoppenot (1901-2011), la fondatrice du Mouvement Sève, une fraternité spirituelle au sein de l’Église  catholique, qui entend aider les personnes en quête de sens à grandir spirituellement dans l’écoute permanente de l’Esprit de Dieu, à la suite du Christ. Entre Marc Boegner et Marguerite Hoppenot, c’est le début d’une amitié spirituelle très forte jusqu’à la mort du pasteur en 1970. Ce dialogue, original encore aujourd’hui, engage les deux épistoliers "dans la voie exigeante du mystère d’unité vécu à la lumière de la vie trinitaire". C’est leur correspondance qui est ici rassemblée et qui témoigne du caractère providentiel de leur rencontre. Marc Boegner évoque la souffrance de ne pouvoir partager l’eucharistie avec son amie, mais il ajoute qu’elle peut avoir un sens. Ainsi se dessinent ici peu à peu deux itinéraires spirituels qui s’éclairent en regard l’un de l’autre. Marc Boegner et Marguerite Hoppenot vécurent par-delà les divisions de leurs Églises dans lesquelles ils sont profondément enracinés, une communion qui trouvent sa force et sa vérité dans la foi et l’amour du Dieu Trinité. Comme le dit Marc Boegner : « J’ai compris plus clairement que notre amitié n’a de sens et de poids que parce que  vous êtes ce que vous    êtes : une catholique romaine, pleinement convaincue de la vérité de son Église infaillible, et que je suis ce que je suis : un pasteur pleinement convaincu que son Église est dans la vérité du Christ ». Rencontre de deux chrétiens d’exception sans doute, mais pas seulement. Il s’agit de ce que Marc Boegner comme Marguerite Hoppenot nomment "une mise en commun" nécessaire, délicate,…

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Le préjugé favorable et la politique

La France est à peine sortie de l’euphorie des Jeux olympiques et paralympiques, où on a parlé de communion entre le public et les athlètes, d’unité nationale et de fierté d’avoir si bien organisé toute cette fête sportive. Sans transition, elle se plonge dans sa gouvernance ; elle passe ainsi des jeux où les dieux du stade l’ont fait rêver à la politique qui la fait douter ! Aussi, en tant que membre de Sève, je pense au préjugé favorable, qui nous est familier pour sortir de ce climat. Le préjugé favorable aiguise mon regard pour voir au-delà de ce que les médias nous disent des hommes et femmes politiques qui nous gouvernent. Les regarder et les aimer… comme le Christ… Qu’est-ce que les aimer ? « S’identifier à eux »1, c’est-à-dire « les comprendre de l’intérieur »1, même si leurs décisions ne correspondent pas à nos choix. Les regarder à travers le service qu’ils essaient de rendre… si infime soit-il, en ne s’arrêtant pas au pouvoir que leur donne leur fonction. Les regarder au-delà de leurs ambitions personnelles ou collectives dans leurs tentatives d’unité… si timides soient-elles ! Vous l’aurez compris, le préjugé favorable nous donne une autre visée de la politique , celle qui vise à servir les attentes des français (sécurité, justice, santé …) et celle qui essaie de maintenir notre vivre ensemble. Aimer, Servir, Unir ... Une trilogie de la politique … vue sous le regard du préjugé favorable : exigeante, j’en conviens, mais qui ouvre au dialogue et donc à l’échange ! Alors, vive le préjugé favorable ! Emmanuel, membre du Mouvement Sève 1 Marguerite Hoppenot

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