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Vivons ensemble ce Carême éclairé par Marguerite Hoppenot

Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous, afin d’être lumière parmi nos frères.  Passion d’amour - Passion de souffrance   L’amour de rédemption « Pour Jésus-Christ, la mort à laquelle il s’est soumis fut révélatrice de Dieu, l’Amour sans limites. Au Calvaire, parvenu au sommet de sa double passion d’amour et de souffrance, devant la mort – qui n’était pas la volonté de Dieu, son Père, mais qui était due au rejet des hommes, notamment celui du double pouvoir politique et ecclésiastique du temps, ce scandaleux refus de ceux qui « savaient » et auraient dû l’accueillir – Jésus-Christ subit une ultime tentation du Malin : « Si tu es le Fils de Dieu, prouve-le, sauve-toi toi-même ». Jésus-Christ ne voulut pas se soustraire à sa condition humaine, il ne voulut pas accomplir le miracle qui l’aurait délivré de la mort et qui aurait aussitôt manifesté sa divinité aux yeux du monde. À l’heure ultime pour Jésus-Christ, il n’était plus question de Lui, pour Lui. Il n’était plus question que de son Père. Sa fidélité à son Père était d’achever sa mission destinée à révéler au monde l’identité de Dieu son Père : « Amour sans limites ». Tel est l’ultime témoignage qu’au Calvaire Jésus devait et pouvait donner. Le témoignage de sa mort fut le message qu’Il donna pleinement pour être fidèle jusqu’au bout. C’est alors, qu’Il aima jusqu’à la fin. En rendant amour pour non amour, Il donna et redonna son par-don d’amour, par-delà toute offense, toute lâcheté, tout abandon, toute trahison, toute persécution et cela jusque et au-delà de la mort. Jésus-Christ prouva ainsi que cet amour sans limites, impossible à l’homme seul, ne pouvait être que Dieu Vivant. Entendons la suprême prière de Jésus-Christ en croix : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34). Ne leur enlève pas ton amour, Père, ne cesse jamais de croire en l’homme. Cet amour sans limites, révélé en Jésus-Christ, par-delà « l’impossible communion d’amour » m’apparaît la plus haute forme de l’amour à laquelle Jésus-Christ nous appelle. J’ose le nommer l’amour de Rédemption. Ainsi, c’est en témoignant de l’amour sans limites, qu’il manifesta la vérité de Dieu. C’est ainsi qu’il révéla aussi le secret de l’homme nouveau, unique artisan possible du monde nouveau promis, et qu’il fut le message vivant de la filiation divine, qui appelle à sa suite l’humanité toute entière… » Marguerite Hoppenot - Pèlerinage…

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Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. Passion d’amour - Passion de souffrance Le martyre de sa lumière « Essayons de pénétrer, quelque peu, l’étape suprême de la passion de Jésus au Calvaire, celle de l’insondable martyre de sa lumière... à l’heure ultime où Jésus est affronté à l’échec visible de la mission de son Père. Jésus-Christ prend conscience de l’échec visible de l’ultime message de lumière, dont Il était porteur pour l’humanité, dont Il était l’unique responsable : l’échec de la Révélation plénière de Dieu au monde, celle du mystère essentiel de l’Aventure de sa vie et de la Vie. […] Nous découvrons dans cette subite et ultime déréliction de Jésus-Christ la suprême tentation du Malin, celle qui doit être la suprême épreuve de beaucoup de saints, la souffrance de ne pas avoir pu communiquer pleinement la lumière qu’ils avaient reçue de Dieu. Peut-être cette souffrance trouve-t-elle un écho dans le cœur de beaucoup d’épouses et surtout de parents, cette souffrance de la communication, parfois impossible, de sa foi à l’être aimé, celle si fréquente de l’abandon de la foi chez tant de jeunes. Cependant, n’oublions jamais que la vie est une longue aventure et que l’amour nous appelle à croire irréversiblement que l’homme est porteur de plus grand que lui, porteur de ce germe divin, notre espérance et que nous ne devons jamais cesser de croire en ces êtres bien aimés... apparemment loin de Dieu. Dieu n’est pas loin d’eux. Il est au fond de leur cœur et rien n’est jamais fini pour l’amour ! » Marguerite Hoppenot - Pèlerinage aux sources 1987

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Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères.    Passion d’amour - Passion de souffrance Contemplons Jésus-Christ plus intensément, en essayant de l’accompagner vers le sommet de son Calvaire, celui de sa double passion d’amour et de souffrance, vécue à l’absolu qui va nous introduire, si peu que ce soit, au mystère de sa mort et de sa résurrection. Son martyre physique Bien que la crucifixion soit un supplice atroce, je ne m’y attarderai pas aujourd’hui. Si redoutable soit-elle je crois qu’elle n’est pas le pire qu’ait vécu Jésus-Christ. Je m’attarderai aux deux étapes suivantes de la passion de Jésus-Christ.  Le martyre de son amour « D’abord, la passion de souffrance de son amour refusé est celle dont nous ne pouvons pas nous désolidariser, car qui de nous peut croire ne pas y avoir participé, si peu que ce soit, par ses propres refus d’aimer ? Qui peut se croire absent du vaste désert d’amour et de communion d’amour qui, actuellement, asphyxie l’humanité ? Ce refus d’aimer qui crucifie encore Celui dont le don d’amour absolu n’est pas reçu. Sans doute notre participation à cette souffrance de Jésus-Christ, de l’amour donné et non reçu à sa mesure, fera-t-elle écho dans le cœur de certains d’entre-nous et donnera-t-elle à leur propre souffrance un sens plus profond, une lumière plus vive et une dimension nouvelle... éclairée par celle que Jésus donna à sa propre souffrance, celle de la communion à la souffrance de l’humanité. Toutefois, que tous ceux et celles d’entre nous, qui sont affrontés à cette douloureuse épreuve pour eux-mêmes ou pour ceux qu’ils aiment, sachent qu’elle nous appelle non seulement à communier à la souffrance du Christ, cette souffrance de son amour non reçu, mais aussi à élargir notre propre souffrance aux multiples souffrances du monde et à sentir naître en notre cœur un authentique sentiment de solidarité fraternelle, prémices d’un amour qui s’universalise. » Marguerite Hoppenot - Pèlerinage aux sources 1987

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Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. 6ème dimanche de carême : La Passion du Fils de Dieu Évangile Mt 26, 14 – 75. 27, 1 – 26. [...] Jésus arrive avec ses disciples à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici pendant que j’irai prier là-bas ». Emmenant Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi ». Allant un peu plus loin et tombant la face contre terre, il priait disant : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi ! Pourtant non pas comme je veux, mais comme tu veux ! » [...] Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le Grand Prêtre, chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens. [...] Or les grands prêtres et tout le Sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils n’en trouvèrent pas, bien que beaucoup de faux témoins se fussent présentés. [...] Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort. Puis ils le lièrent, ils l’emmenèrent et le livrèrent au gouverneur Pilate. [...] Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C’est toi qui le dis », mais aux accusations que les grands prêtres et les anciens portaient contre lui, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tous ces témoignages contre toi ? ». Il ne lui répondit sur aucun point, de sorte que le gouverneur était fort étonné. À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu’elle voulait. [...] Pilate leur demande : « Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Messie ? ». Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! » Il reprit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Mais eux criaient de plus en plus fort : « Qu’il soit crucifié ! ». Voyant que cela ne servait à rien, mais que la situation tournait à la révolte, Pilate prit de l’eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : « Je suis innocent de ce sang. C’est votre affaire ! ». Tout le peuple répondit : « Nous prenons son sang sur nous et sur nos enfants ! » Alors, il leur relâcha Barrabas. Quant à Jésus, après l’avoir fait flageller, il le…

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Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. 5ème dimanche de carême : Lazare Évangile selon saint Jean 11, 1-45 Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » Dès qu'il l'apprit, Jésus dit : « Cette maladie n'aboutira pas à la mort, elle servira à la gloire de Dieu : c'est par elle que le Fils de Dieu doit être glorifié. » Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare. Cependant, alors qu'il savait Lazare malade, il demeura deux jours encore à l'endroit où il se trouvait. Après quoi seulement, il dit aux disciples : « Retournons en Judée. » (…) Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie était assise dans la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » — « Je sais, répondit-elle, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » — « Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » (…) Il dit : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils répondirent : « Seigneur, viens voir. » Alors Jésus pleura.  « À la suite des disciples, chaque chrétien est acculé à donner sa propre réponse, car la question que la mort pose à la vie concerne chacun personnellement. La mort – la nôtre ou celle des êtres aimés qui établit entre eux et nous un silence irrémédiable – ne pose-t-elle pas en effet à chacun de nous, si nous sommes conscients, cette question capitale : Fin ou commencement ? Mort définitive ou résurrection ? Néant ou ultime mutation de la vie ? (...) Si, en face de la mort, l’interrogation capitale qu’elle impose, ne nous laisse pas désemparés, car désarmés, n’est-ce pas parce que à l’intime de notre conscience les parcelles de notre vie, déjà ressuscitées, c’est-à-dire transformées vitalement par Jésus-Christ, plaident déjà pour la vie qui ne peut pas mourir. Ainsi, est-ce la vérité de ce qui est humble ébauche en nous qui, dans les profondeurs déjà sacrées de notre être, atteste inébranlablement…

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Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. 4ème dimanche de carême : la guérison d’un aveugle Évangile selon saint Jean 9, 1-41 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. (…) Ayant ainsi parlé, Jésus cracha à terre, fit de la boue avec la salive et l'appliqua sur les yeux de l'aveugle ; et il lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » — ce qui signifie Envoyé. L'aveugle y alla, il se lava et, à son retour, il voyait. (…) On conduisit chez les Pharisiens celui qui avait été aveugle. Or c'était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Il leur répondit : « Il m'a appliqué de la boue sur les yeux, je me suis lavé, je vois. » Parmi les Pharisiens, les uns disaient : « Cet individu n'observe pas le sabbat, il n'est donc pas de Dieu. » Mais d'autres disaient : « Comment un homme pécheur aurait-il le pouvoir d'opérer de tels signes ? » Et c'était la division entre eux. Alors, ils s'adressèrent à nouveau à l'aveugle : « Et toi, que dis-tu de celui qui t'a ouvert les yeux ? » Il répondit : « C'est un prophète. » (…) Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé. Il vint alors le trouver et lui dit : « Crois-tu, toi, au Fils de l'homme ? » Et lui de répondre : « Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Eh bien ! Tu l'as vu, c'est celui qui te parle. » L'homme dit : « Je crois, Seigneur » et il se prosterna devant lui.  « Choisir, non pas seulement le Christ des noces de Cana, de la multiplication des pains, le Christ de toutes les guérisons, de tous les miracles, de toutes les résurrections, mais aussi le Christ en qui se dessinent maintenant le Jardin des Oliviers et le Calvaire ; le Christ de l’échec apparent et de la mort incompréhensible ! Christ devenu, comme il l’avait annoncé, pierre de scandale et signe de contradiction. Oui, c’est bien ce Christ-là qu’il nous faut aussi choisir, si nous voulons le suivre fidèlement et ne pas risquer de l’abandonner en chemin. […] Choisir le Christ, c’est accepter consciemment de mourir à soi-même. Je précise bien que la mort n’est pas un but. Le but c’est la Vie. Mourir à…

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Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. 3ème dimanche de carême : la Samaritaine Évangile selon saint Jean 4, 5-42 C'est ainsi qu'il parvint dans une ville de Samarie appelée Sychar, non loin de la terre donnée par Jacob à son fils Joseph, là même où se trouve le puits de Jacob. Fatigué du chemin, Jésus était assis tout simplement au bord du puits. C'était environ la sixième heure. Arrive une femme de Samarie pour puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. Mais cette femme, cette Samaritaine, lui dit : « Comment ? Toi, un Juif, tu me demandes à boire à moi, une femme samaritaine ! » Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c'est toi qui aurais demandé et il t'aurait donné de l'eau vive. » La femme lui dit : « Seigneur, tu n'as pas même un seau et le puits est profond ; d'où la tiens-tu donc, cette eau vive ? Serais-tu plus grand, toi, que notre père Jacob qui nous a donné le puits et qui, lui-même, y a bu ainsi que ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; au contraire, l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau pour que je n'aie plus soif et que je n'aie plus à venir puiser ici. » [...] Sur quoi les disciples arrivèrent. Ils s'étonnaient que Jésus parlât avec une femme ; cependant personne ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou « Pourquoi lui parles-tu ? » La femme alors, abandonnant sa cruche, s'en fut à la ville et dit aux gens : « Venez donc voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » Ils sortirent de la ville et allèrent vers lui. « La rencontre de Jésus avec la Samaritaine. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire ». Extraordinaire ! Jésus, le Messie, demande quelque chose à cette Samaritaine. Il commence par demander avant de donner. Il a besoin de l’autre. Et voilà que…

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Que l'Esprit du Christ prenne vie en nous afin d'être lumière parmi nos frères. 2ème dimanche de Carême : la Transfiguration  Évangile selon saint Matthieu 17, 1-9 En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. » « Comment voir cet évangile pour qu’il soit tout à fait dynamique pour nous, et qu’il ne suscite pas simplement de notre part de l’admiration, mais nous accule à une décision ? « Ô hommes sans intelligence, vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ». Jésus-Christ est transfiguré. Il est transparent de Dieu, Il est, Il ne va pas changer. Ce sont les hommes qui n’ont pas d’yeux pour le voir. Seul le Fils de Dieu, qui est en affinité avec Dieu, a des yeux pour voir ce qui est de Dieu. Me comprenez-vous ? « Seul le Fils connaît le Père », pas simplement le Fils là-haut, mais le fils qui se forme en nous. Nous ne pouvons voir Jésus-Christ transfiguré, c’est-à-dire transparence de Dieu, que si nous avons déjà en nous quelque chose de Dieu pour le voir. Cet évangile nous met dans l’admiration parce que les apôtres ont vu. Avons-nous, nous, des yeux pour voir ? Si nous n’avions pas la nuque raide, nous aurions des yeux pour voir…

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Que l'Esprit du Christ prenne vie en nous pour être lumière parmi nos frères ! Premier dimanche de Carême :  Tentations de Jésus-Christ au désert. Évangile selon saint Matthieu 4, 1-11  : En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Mais Jésus répondit : « Il est écrit : l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas : car il est écrit « Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et ils te porteront sur leurs mains de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.  « Nous sommes toujours exposés aux tentations du désert, qui ont assailli le Christ. (…) Nous sommes tous tentés de faire de Jésus-Christ, soit une divinité au ciel, soit de faire de Lui un homme sur terre. "Donne donc du pain à manger " : tu es un homme, satisfais la faim des hommes, la faim matérielle des hommes, fais du "social ". Telle est la 1ère tentation du Malin. "Tu n’es pas un homme, tu es une divinité, jette-toi en bas, fais des prodiges, des miracles. Tu échappes aux lois de la condition humaine. "  Telle est la 2de tentation. Nous sommes toujours tentés, dans nos vies, soit de faire simplement du pur "social ", du pur " humain", soit de faire du pur « religieux », au lieu de vivre une vie spirituelle qui est fondamentalement "spirituelle et humaine".…

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Quelle justice pour un chemin d’unité ?

Le temps de prière œcuménique pour l'Unité des Chrétiens,  vécu à l'Oratoire du Louvre avec le Mouvement Sève, le 24 janvier 2023 Pour revivre l'intégralité de cette veillée oecuménique  : cliquer ici « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice. » Is 1,17 "On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; Et ce que l'Eternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu." Mi 6, 8 "Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux ? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon ? "   Mt 20, 15 Lors de cette célébration, la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer et le Père Bernard Quéruel éclairent la question « Quelle justice pour un chemin d’unité ? », à partir de la Parole d'Esaïe « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice. » Esaïe 1:17, parole choisie par les chrétiens du Minnesota pour la semaine de prière pour l'unité des Chrétiens. Pardons  Ici rassemblés, réfléchissons à nos actions et à nos inactions et apprenons à faire le bien et à rechercher la justice. Nous avons besoin de la grâce de Dieu pour surmonter nos divisions et pour éradiquer les systèmes et les structures qui ont contribué à désunir nos communautés. Nous sommes réunis pour prier ensemble et renforcer l’unité que nous avons en Christ pour "ouvrir nos cœurs, afin que nous ayons l’audace de découvrir les richesses et les trésors de la diversité parmi nous Prions avec ferveur."  La plus grande atteinte que nous puissions porter à toute créature est de la dénaturer, de la dégrader, de lui voler sa dignité. Pour nos infidélités, pardon Seigneur. A travers les revendications que nous entendons, sommes-nous attentifs à ce qui a lésé l’autre et qui l’a mis dans une situation d’injustice ? Pour notre manque d’écoute et d’attention, pardon Seigneur. Au sein de nos églises, dans la diversité de nos pratiques, nous pouvons être tentés de penser que nous sommes mieux que les autres et ainsi d’avoir raison. Pour notre esprit de supériorité qui empêche l’autre d’apporter sa richesse, pardon Seigneur.   Prière universelle « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et le reste vous sera donné par surcroît. » Mt 6, 33 La justice de Dieu n’est-elle pas une justice d’ensemble et…

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