du 29 janvier au 4 février 2024
Mais voici le fruit de l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi ; contre de telles choses, il n'y a point de loi. Gal 5, 22-23
Mais voici le fruit de l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi ; contre de telles choses, il n'y a point de loi. Gal 5, 22-23
Correspondance Marguerite Hoppenot et le pasteur Marc Boegner entre 1953 & 1969 Les éditions du Cerf publient la correspondance de Marc Boegner et Marguerite Hoppenot, qui nous fait entrer dans l’intimité de ce pasteur qui a tant marqué le XXe siècle. En 1953, le pasteur Marc Boegner rencontre, par le biais d’une cousine, Marguerite Hoppenot, la fondatrice du Mouvement Sève, une fraternité spirituelle au sein de l’Église catholique. Elle est mariée à un homme qu’elle aime profondément et elle partage avec le pasteur un deuil douloureux. Elle a perdu un fils, alors que Marc Boegner vient de se trouver veuf pour la seconde fois. Cette rencontre est à l’origine d’une amitié spirituelle très forte marquée par une correspondance, qui va durer jusqu’à la mort du pasteur. Sous son influence, le Mouvement Sève s’est ouvert au protestantisme. En réciprocité, Marguerite Hoppenot a été un fidèle soutien d’un homme, qui multipliait les responsabilités puisqu’il était président de la Fédération protestante, de la Cimade, de la Société biblique, de la Société des missions et engagé au comité du Conseil œcuménique des Églises, tout en étant pasteur de la paroisse de l’Annonciation. Marc Boegner témoigne de la force de cette amitié : « Nos rencontres ont été ce qu’il y a de plus bienfaisant, de plus enrichissant dans ma vie. La certitude que vous m’avez apporté une aide incomparable et une magnifique impulsion vers la sainteté. » Cette correspondance est passionnante pour plusieurs raisons. D’abord c’est un beau témoignage de foi. Les deux épistoliers parlent de leur spiritualité, de la façon dont ils prient l’un pour l’autre et dont ils s’encouragent dans leurs ministères respectifs. Ensuite, elle nous fait entrer dans le quotidien de Marc Boegner, le poids que représentait l’enregistrement des conférences de Carême, son appréciation sur la présence française dans les colonies, son implication dans l’émergence du mouvement œcuménique et ses engagements publics – au détour d’une phrase, on apprend qu’il lui arrive de conseiller le président René Coty-. Enfin, la correspondance souligne la blessure de la séparation des Églises, Marc Boegner évoque la souffrance de ne pouvoir partager l’eucharistie avec son amie, mais il ajoute qu’elle peut avoir un sens. « J’ai compris plus clairement que notre amitié n’a de sens et de poids que parce que vous êtes ce que vous êtes : une catholique romaine, pleinement convaincue de la vérité…
Si vous m'aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours. Jn 14, 15-16
Témoignage de Sophie durant une veillée de l'Avent, vécue entre équipes et proches du Mouvement Sève en Normandie. Contemplons le monde bouleversé, avec ses forces de vie et ses forces de mort : est-ce que nous les percevons également en nous ? Quelles réponses personnelles et communes, voyons-nous pour un devenir positif ? Les forces de Vie et les forces de mort cohabitent dans le cœur de tout homme et en particulier dans mon cœur. De prise de conscience en prise de conscience, j’ai découvert que Dieu me propose de prolonger sa Création et de participer à son œuvre de Vie. Mes expériences vécues d’accueil des forces de Vie, suivies de paix, de sérénité et de joies partagées me prouvent que la seule attitude porteuse de Vie est celle de l’ouverture du cœur aux forces de Vie. Toute autre attitude mène au repli sur soi, à la discorde et étouffe la Vie. À moi de me faire capacité, d’accueillir les forces de Vie - l’Autre en moi - dans ma crèche intérieure, afin de promouvoir l’entente, la paix, l’unité, la communion fraternelle. Voilà donc le sens de Noël : revivre l’événement, accueillir les forces de Vie, incarner l’Amour pour renaître et renaître encore, faire advenir la fille que je suis appelée à devenir et permettre ma transformation spirituelle. Le monde a besoin de ma réponse de Vie pour lutter contre les forces de mort. Le devenir positif du monde dépend de la volonté de tout homme à accueillir les forces de Vie. Tout part du cœur de l’homme et en particulier de mon cœur.
Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Jn 15, 12
C'est seulement par la conversion au Seigneur que le voile tombe. Car le Seigneur est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. 2 Co 3, 16-17