du 1er au 7 mai 2023
Accueillez avec douceur la parole plantée en vous et capable de vous sauver la vie. Mais soyez les réalisateurs de la parole, et pas seulement des auditeurs qui s'abuseraient eux-mêmes. Jc 1, 21-22
Accueillez avec douceur la parole plantée en vous et capable de vous sauver la vie. Mais soyez les réalisateurs de la parole, et pas seulement des auditeurs qui s'abuseraient eux-mêmes. Jc 1, 21-22
Pour toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Mt 6, 6
Soyez toujours prêts à justifier votre espérance devant ceux qui vous en demandent compte. Mais que ce soit avec douceur et respect. 1 P 3, 15-16
Car la vie s’est manifestée, et nous avons vu et nous rendons témoignage. 1 Jn 1, 2
Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous, afin d’être lumière parmi nos frères. Dimanche de Pâques Résurrection de Jésus-Christ Confirmation universelle de la Vie au-delà de la mort « Il ne suffit pas que le mystère pascal soit commémoré par la chrétienté comme une émouvante et pieuse tradition qui, chaque année, la rassemble dans une évocation douloureuse de la passion du Christ et dans l'allégresse de se savoir sauvé. … Il faut que la commémoration atteste que le mystère pascal continue de se vivre, à l'intime de la vie de chaque chrétien, comme le nécessaire et progressif passage de la mort à la vie. C'est cette mystérieuse mutation, qui creuse indéfiniment au cœur de notre être, son sillage de vie ressuscitée jusqu'à la plénitude d'une éternelle résurrection. Janvier 1969 […] L’erreur capitale, me semble-t-il : à l'aube du christianisme, la résurrection de Jésus-Christ estompa le message essentiel de Jésus-Christ destiné au monde. La résurrection de Jésus-Christ était une double preuve : celle de la divinité du Christ, Fils de Dieu, et non prophète. Tous les prophètes étaient morts, Jésus-Christ seul est mort et ressuscité. c'était aussi la confirmation universelle de la Vie au-delà de la mort. Ce n'était pas un message. Le message était un message de Vie... celui de l'être humain créé à l'image de Dieu Amour... Et donc en affinité vitale d'être à Être avec Dieu, l'Être Amour absolu. C'était l'appel à l'incarnation de l'Amour à la suite de Jésus-Christ, secret de la communion fraternelle, chemin de Royaume et de la Paix du monde. Il y eut confusion entre la preuve donnée par Dieu aux hommes et le message essentiel de la Vie confié à Jésus-Christ « Sa Révélation Vivante », le dévoilement du mystère de la vie. » Marguerite Hoppenot - 20 Août 1989 Soyons les témoins du Christ Vivant ! Donnons un visage à Jésus-Christ dans le monde, un visage de fils et filles de Dieu, le visage de l'Amour. Allons maintenant proclamer par notre vie que le Ressuscité, le Christ Vivant, l'Amour incarné, est source de toute Vie, de toute Unité et alors de toute Paix et de toute Joie. Alléluia ! Amis lecteurs, merci de nous avoir fait confiance. Partagez – nous : ce qui vous a interrogé, ce qui vous a éclairé. Nicole B. - Nathalie M. - Marie M.
Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous, afin d’être lumière parmi nos frères. Passion d’amour - Passion de souffrance L’amour de rédemption « Pour Jésus-Christ, la mort à laquelle il s’est soumis fut révélatrice de Dieu, l’Amour sans limites. Au Calvaire, parvenu au sommet de sa double passion d’amour et de souffrance, devant la mort – qui n’était pas la volonté de Dieu, son Père, mais qui était due au rejet des hommes, notamment celui du double pouvoir politique et ecclésiastique du temps, ce scandaleux refus de ceux qui « savaient » et auraient dû l’accueillir – Jésus-Christ subit une ultime tentation du Malin : « Si tu es le Fils de Dieu, prouve-le, sauve-toi toi-même ». Jésus-Christ ne voulut pas se soustraire à sa condition humaine, il ne voulut pas accomplir le miracle qui l’aurait délivré de la mort et qui aurait aussitôt manifesté sa divinité aux yeux du monde. À l’heure ultime pour Jésus-Christ, il n’était plus question de Lui, pour Lui. Il n’était plus question que de son Père. Sa fidélité à son Père était d’achever sa mission destinée à révéler au monde l’identité de Dieu son Père : « Amour sans limites ». Tel est l’ultime témoignage qu’au Calvaire Jésus devait et pouvait donner. Le témoignage de sa mort fut le message qu’Il donna pleinement pour être fidèle jusqu’au bout. C’est alors, qu’Il aima jusqu’à la fin. En rendant amour pour non amour, Il donna et redonna son par-don d’amour, par-delà toute offense, toute lâcheté, tout abandon, toute trahison, toute persécution et cela jusque et au-delà de la mort. Jésus-Christ prouva ainsi que cet amour sans limites, impossible à l’homme seul, ne pouvait être que Dieu Vivant. Entendons la suprême prière de Jésus-Christ en croix : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34). Ne leur enlève pas ton amour, Père, ne cesse jamais de croire en l’homme. Cet amour sans limites, révélé en Jésus-Christ, par-delà « l’impossible communion d’amour » m’apparaît la plus haute forme de l’amour à laquelle Jésus-Christ nous appelle. J’ose le nommer l’amour de Rédemption. Ainsi, c’est en témoignant de l’amour sans limites, qu’il manifesta la vérité de Dieu. C’est ainsi qu’il révéla aussi le secret de l’homme nouveau, unique artisan possible du monde nouveau promis, et qu’il fut le message vivant de la filiation divine, qui appelle à sa suite l’humanité toute entière… » Marguerite Hoppenot - Pèlerinage…
Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. Passion d’amour - Passion de souffrance Le martyre de sa lumière « Essayons de pénétrer, quelque peu, l’étape suprême de la passion de Jésus au Calvaire, celle de l’insondable martyre de sa lumière... à l’heure ultime où Jésus est affronté à l’échec visible de la mission de son Père. Jésus-Christ prend conscience de l’échec visible de l’ultime message de lumière, dont Il était porteur pour l’humanité, dont Il était l’unique responsable : l’échec de la Révélation plénière de Dieu au monde, celle du mystère essentiel de l’Aventure de sa vie et de la Vie. […] Nous découvrons dans cette subite et ultime déréliction de Jésus-Christ la suprême tentation du Malin, celle qui doit être la suprême épreuve de beaucoup de saints, la souffrance de ne pas avoir pu communiquer pleinement la lumière qu’ils avaient reçue de Dieu. Peut-être cette souffrance trouve-t-elle un écho dans le cœur de beaucoup d’épouses et surtout de parents, cette souffrance de la communication, parfois impossible, de sa foi à l’être aimé, celle si fréquente de l’abandon de la foi chez tant de jeunes. Cependant, n’oublions jamais que la vie est une longue aventure et que l’amour nous appelle à croire irréversiblement que l’homme est porteur de plus grand que lui, porteur de ce germe divin, notre espérance et que nous ne devons jamais cesser de croire en ces êtres bien aimés... apparemment loin de Dieu. Dieu n’est pas loin d’eux. Il est au fond de leur cœur et rien n’est jamais fini pour l’amour ! » Marguerite Hoppenot - Pèlerinage aux sources 1987
Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. Passion d’amour - Passion de souffrance Contemplons Jésus-Christ plus intensément, en essayant de l’accompagner vers le sommet de son Calvaire, celui de sa double passion d’amour et de souffrance, vécue à l’absolu qui va nous introduire, si peu que ce soit, au mystère de sa mort et de sa résurrection. Son martyre physique Bien que la crucifixion soit un supplice atroce, je ne m’y attarderai pas aujourd’hui. Si redoutable soit-elle je crois qu’elle n’est pas le pire qu’ait vécu Jésus-Christ. Je m’attarderai aux deux étapes suivantes de la passion de Jésus-Christ. Le martyre de son amour « D’abord, la passion de souffrance de son amour refusé est celle dont nous ne pouvons pas nous désolidariser, car qui de nous peut croire ne pas y avoir participé, si peu que ce soit, par ses propres refus d’aimer ? Qui peut se croire absent du vaste désert d’amour et de communion d’amour qui, actuellement, asphyxie l’humanité ? Ce refus d’aimer qui crucifie encore Celui dont le don d’amour absolu n’est pas reçu. Sans doute notre participation à cette souffrance de Jésus-Christ, de l’amour donné et non reçu à sa mesure, fera-t-elle écho dans le cœur de certains d’entre-nous et donnera-t-elle à leur propre souffrance un sens plus profond, une lumière plus vive et une dimension nouvelle... éclairée par celle que Jésus donna à sa propre souffrance, celle de la communion à la souffrance de l’humanité. Toutefois, que tous ceux et celles d’entre nous, qui sont affrontés à cette douloureuse épreuve pour eux-mêmes ou pour ceux qu’ils aiment, sachent qu’elle nous appelle non seulement à communier à la souffrance du Christ, cette souffrance de son amour non reçu, mais aussi à élargir notre propre souffrance aux multiples souffrances du monde et à sentir naître en notre cœur un authentique sentiment de solidarité fraternelle, prémices d’un amour qui s’universalise. » Marguerite Hoppenot - Pèlerinage aux sources 1987
Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Jn 11, 25-26
Que l’Esprit du Christ prenne vie en nous afin d’être lumière parmi nos frères. 6ème dimanche de carême : La Passion du Fils de Dieu Évangile Mt 26, 14 – 75. 27, 1 – 26. [...] Jésus arrive avec ses disciples à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici pendant que j’irai prier là-bas ». Emmenant Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi ». Allant un peu plus loin et tombant la face contre terre, il priait disant : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi ! Pourtant non pas comme je veux, mais comme tu veux ! » [...] Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le Grand Prêtre, chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens. [...] Or les grands prêtres et tout le Sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils n’en trouvèrent pas, bien que beaucoup de faux témoins se fussent présentés. [...] Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort. Puis ils le lièrent, ils l’emmenèrent et le livrèrent au gouverneur Pilate. [...] Jésus comparut devant le gouverneur qui l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C’est toi qui le dis », mais aux accusations que les grands prêtres et les anciens portaient contre lui, il ne répondit rien. Alors Pilate lui dit : « Tu n’entends pas tous ces témoignages contre toi ? ». Il ne lui répondit sur aucun point, de sorte que le gouverneur était fort étonné. À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu’elle voulait. [...] Pilate leur demande : « Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Messie ? ». Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! » Il reprit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Mais eux criaient de plus en plus fort : « Qu’il soit crucifié ! ». Voyant que cela ne servait à rien, mais que la situation tournait à la révolte, Pilate prit de l’eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : « Je suis innocent de ce sang. C’est votre affaire ! ». Tout le peuple répondit : « Nous prenons son sang sur nous et sur nos enfants ! » Alors, il leur relâcha Barrabas. Quant à Jésus, après l’avoir fait flageller, il le…