C’est donc de sauver la vie qu’il s’agit

2ème partie – La fraternité à laquelle nous aspirons. Les chrétiens n’ont-ils pas perdu de vue leur étoile ? Ne faudrait-il pas qu’ils entendent, comme les Mages, « Retournez par un autre chemin », celui de la vie. Ne le quittez jamais, car c’est la vie qui fait la vérité. Jésus-Christ est la vérité de la vie. Ne nous contentons pas de paroles ni d’idées. C’est de la vie qu’il s’agit. Il faut mettre de la vie sous les paroles. Il faut appliquer les idées à la vie. Suivre Jésus-Christ, ce n’est pas suivre un chef de parti, le parti chrétien. C’est suivre le chemin de Celui qui est l’amour sans limites, l’amour qui fait « être plus » tous ceux qu’il approche, qui donne vie… qui promeut, qui mobilise au-delà de chacun, vers un but commun qui dépasse chacun et tout le monde. L’amour mobilise chacun là où il est, et à sa mesure, vers l’édification du monde nouveau, cette fraternité à laquelle tout le monde aspire, dont chacun est responsable, et Jésus-Christ a révélé le secret, la Bonne Nouvelle : l’homme plus grand que l’homme, plus grand qu’un « moi ». «  Je suis venu allumer le feu sur la terre, comme je voudrais qu’il brûle »(Mc 12,49)… le feu de l’Amour qui purifie et fusionne et non pas le feu des armes de destruction. Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 - Écrits personnels

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C’est donc de sauver la vie qu’il s’agit

1ère partie – Concurrence ou convergence. La vision terrifiante des armes de destruction inventées par les hommes nous prouve que l’homme n’est plus maître du monde qu’il a engendré. Soumis à cette motivation universelle négative, l’être humain peut-il subsister dans une telle insécurité ? La loi du plus fort a fait preuve des prodigieuses possibilités créatives du cerveau humain livré à la concurrence, et révélé visiblement l’enfer des possibilités atteintes de destruction. Nous sommes cependant tous embarqués sur la même planète qu’il s’agit de sauver. Le secret d’une espérance commune universelle ne résiderait-il pas dans la substitution radicale du mot magique « concurrence » par le maître mot « convergence » ? Animées par la fidélité du message « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12,31), message reçu par les trois religions monothéistes, si celles-ci n’y sont pas fidèles, comment les chrétiens pourraient-ils imposer par leur rayonnement, la nouvelle alliance de l’amour sans limites, l’appel de la vérité à « aimer son prochain comme Dieu l’aime. » Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 - Écrits personnels

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Le respect de la dignité de la personne humaine

Les droits de l’homme sont ce qu’implique la vie humaine : se nourrir – se loger se reposer – sa sécurité se soigner- s’instruire, sa liberté… La dignité de la personne humaine à respecter implique la prise de conscience que « l’être humain est créé à l’image de Dieu » et qu’il porte en lui quelque chose de Dieu, « un germe de sa Vie », une capacité d’être… sans limites ! Donc que tous les êtres humains sont égaux en être et différents. Tout être humain, créé à l’image de Dieu, a droit à l’égalité d’être dans la différence. Liberté de pensée, liberté religieuse, considération… on ne peut pas humilier un être humain, le dégrader, le contraindre, le juger définitivement. L’être humain porte en lui son devenir. Il se définit par le verbe « être » et non plus par le verbe « faire ». On ne peut plus « l’utiliser » comme une chose, il faut le « rendre utile ». C’est pourquoi je ne peux penser aux droits de l’homme sans me sentir aussitôt interpellée par les devoirs de l’homme. Droits et devoirs sont indissociables. Sans doute la démocratie souffre-t-elle cruellement qu’ils aient été dissociés. Marguerite Hoppenot – La main de Dieu, Tome 4 – Juillet 1989

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