Vivre un temps de Carême avec Marguerite Hoppenot
Ensemble, vivons un chemin d’intimité avec le Seigneur, une conversion à l’amour pour que l’Esprit du Christ prenne vie en nous et que notre vie devienne vraiment fraternelle. 3e Semaine de Carême « La prière est d'abord une écoute de Dieu vivant dans ton cœur » Mettons-nous à l'écoute de la Parole :« … sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Jean 15, 5 « Tout sur le Christ... Tout miser sur Lui ... » 1957 « Je suis la porte. » Jean 10, 9 Si vous n'incarnez pas l'amour à ma suite, vous ne pouvez rien faire. Vous ne pouvez pas être artisan du Royaume de Dieu dans le monde, la fraternité universelle, la civilisation de l'amour.« Je suis la porte.»L'amour est la porte d'entrée du chemin.Jésus-Christ est le chemin qui conduit au Royaume fraternel des hommes.La porte est étroite qui y conduit... Elle est étroite en effet, parce que l'amour n'habite que les pauvres de soi... ceux qui ont consenti à perdre leur "moi-centre", leur "égocentrisme" pour faire place à l'amour. Dieu est Amour. C'est le "qui perd gagne".Consentir à se perdre, à perdre son "ego" pour trouver : l'amour, la paix, la joie...Le "oui" de Marie est l'unique secret de l'accès à cette "porte ouverte"...Marguerite Hoppenot 1990. Prier c’est aimer "Epheta", ouvre-toi, accepte de ne jamais perdre la toute petite clé, qui ouvre tous les secrets de cette nouvelle naissance : la pauvreté de soi. C'est cette toute petite clé du Royaume, qui opère la transparence du cœur et fait pressentir alors les promesses du soleil de midi. « Pour vivre la pauvreté de soi [condition de l'amour], il faut connaître la parcelle divine en soi, qui est la source de l'infini, et mon "moi" qui est la source de mes limites. C'est la croissance de l'amour en nous qui fait mourir notre moi-centre...L'amour c'est la présence divine en notre cœur, car Dieu est Amour. »Marguerite Hoppenot 1987 Laissons-nous interroger par l'appel du Christ :- Veux-tu re-choisir, aujourd'hui, l'Amour comme chemin de ta vie ?« Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jean 14,6