du 19 au 25 août 2024
Je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. Jn 10, 9
Je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. Jn 10, 9
« Je suis venu faire toutes choses nouvelles » nous dit Jésus-Christ (Ap 21,5) « Le monde ancien a disparu, un monde est né » est venu à la vie…(Ap 21,4) « Je suis la Vie » (Jn 14,6) « Je suis venu vous donner la vie en plénitude. » (Jn 17,13) Hommes insensés, hommes à la nuque raide, « vous avez des yeux et vous ne voyez pas » (Je 5,21), « vous avez des oreilles et vous n’entendez pas »(Mc 8,18). Voulez-vous venir à l’écart pour prendre un peu de repos, prendre le temps de vous reposer, de vous poser à nouveau ? Voulez-vous que nous prenions le temps d’être en vacances, d’être vacants, d’être désencombrés… libérés… à vide… avides, pas préoccupés, mais assoiffés de quelque chose de neuf… de vivant… de nouveau ? Jésus-Christ nous propose, nous appelle à passer sur « l’autre rive » … l’autre rive où toutes choses peuvent devenir nouvelles, l’autre rive, celle du silence où tu vas enfin pouvoir m’entendre « te parler au cœur »… As-tu oublié que tu es un enfant de Dieu, qu’Il t’a confié un germe de sa vie et qu’Il t’a donné des oreilles pour l’entendre te parler au cœur ? L’autre rive… C’est le lieu de l’intimité, là où « vous n’êtes plus des serviteurs de la loi, mais des amis qui sont dans les secrets de leur maître » (Jn 15,15) et vivent alors dans son intimité. Voulez-vous que nous passions sur cette autre rive où l’on vit des rendez-vous d’amour et où l’on découvre alors, peu à peu, les secrets de la vie de Dieu. « Tout être qui aime est né de Dieu et parvient à la connaissance de Dieu. » (1 Jn 4,7) Dieu ne s’apprend pas, Il se découvre. Marguerite Hoppenot – 1990 – Prier, c’est aimer
Bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur. Lc 1, 45
Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples. Jn 13, 35
3ème partie – L’amour, notre diapason sacré. Il s’agit d’unir les diversités, de les accorder chacune à l’amour afin de les accorder les unes aux autres pour réaliser une harmonie et non une uniformité. Une harmonie, une unité, riche de toutes les diversités complémentaires accordées les unes aux autres par ce « diapason » commun de l’amour, ce don de Dieu à chacun de ses enfants. L’exemple de l’orchestre en est la meilleure illustration : si tous les instruments qui le composent jouent bien leur partition, et s’ils sont accordés au diapason, ils donneront une merveilleuse symphonie. S’ils ne sont pas accordés au diapason, même si chacun joue bien sa partition, le résultat sera une cacophonie. Là aussi la nature nous apprend tout. C’est la même sève qui épanouit toutes les fleurs dans leurs diversités. C’est la même sève qui réalise l’harmonie de la création. La Bonne Nouvelle est la révélation, en Jésus-Christ, du secret du monde nouveau. C’est en s’accordant chacun à l’Amour – qui est de l’ordre divin – que nous nous accordons les uns aux autres. Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 - Écrits personnels
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. 1 Jn 4, 16
2ème partie – La fraternité à laquelle nous aspirons. Les chrétiens n’ont-ils pas perdu de vue leur étoile ? Ne faudrait-il pas qu’ils entendent, comme les Mages, « Retournez par un autre chemin », celui de la vie. Ne le quittez jamais, car c’est la vie qui fait la vérité. Jésus-Christ est la vérité de la vie. Ne nous contentons pas de paroles ni d’idées. C’est de la vie qu’il s’agit. Il faut mettre de la vie sous les paroles. Il faut appliquer les idées à la vie. Suivre Jésus-Christ, ce n’est pas suivre un chef de parti, le parti chrétien. C’est suivre le chemin de Celui qui est l’amour sans limites, l’amour qui fait « être plus » tous ceux qu’il approche, qui donne vie… qui promeut, qui mobilise au-delà de chacun, vers un but commun qui dépasse chacun et tout le monde. L’amour mobilise chacun là où il est, et à sa mesure, vers l’édification du monde nouveau, cette fraternité à laquelle tout le monde aspire, dont chacun est responsable, et Jésus-Christ a révélé le secret, la Bonne Nouvelle : l’homme plus grand que l’homme, plus grand qu’un « moi ». « Je suis venu allumer le feu sur la terre, comme je voudrais qu’il brûle »(Mc 12,49)… le feu de l’Amour qui purifie et fusionne et non pas le feu des armes de destruction. Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 - Écrits personnels
Si je te déclare que ses péchés si nombreux ont été pardonnés, c'est parce qu'elle a montré beaucoup d'amour. Lc 7, 47
Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu'il aime aussi son frère. 1 Jn 4, 21
1ère partie – Concurrence ou convergence. La vision terrifiante des armes de destruction inventées par les hommes nous prouve que l’homme n’est plus maître du monde qu’il a engendré. Soumis à cette motivation universelle négative, l’être humain peut-il subsister dans une telle insécurité ? La loi du plus fort a fait preuve des prodigieuses possibilités créatives du cerveau humain livré à la concurrence, et révélé visiblement l’enfer des possibilités atteintes de destruction. Nous sommes cependant tous embarqués sur la même planète qu’il s’agit de sauver. Le secret d’une espérance commune universelle ne résiderait-il pas dans la substitution radicale du mot magique « concurrence » par le maître mot « convergence » ? Animées par la fidélité du message « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12,31), message reçu par les trois religions monothéistes, si celles-ci n’y sont pas fidèles, comment les chrétiens pourraient-ils imposer par leur rayonnement, la nouvelle alliance de l’amour sans limites, l’appel de la vérité à « aimer son prochain comme Dieu l’aime. » Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 - Écrits personnels