Chemin de conversion avec Marguerite Hoppenot

  • Publication publiée :6 mai 2021
  • Post category:Témoignages

« Si le temps nous est imposé par la pandémie, j'ai senti l'urgence de ne pas me disperser et finalement de choisir. Il y a tant de tentations de toute sorte ! Oui, ce fut un grand moment de pouvoir répondre à votre proposition de vivre un temps de Carême avec Marguerite Hoppenot Répondre à cet appel fut pour moi une grande joie et un rendez-vous immanquable tout au long de ces semaines. Pourquoi ? Je suis partie du désir profond de vivre cette proposition quotidiennement. La lecture de l'Évangile associée aux textes de Marguerite Hoppenot et les questions m'ont permis de vivre ce chemin, de réfléchir et au fond d'accéder à une conversion de mon cœur. Le chemin était orienté vers la vie intérieure, devenue incontournable pour reconnaître la Présence du Christ en moi. Pour que ma vie devienne plus fraternelle, j'ai mis à l'épreuve ma fidélité. Comment ne pas être re-connaissante de faire partie de notre Communauté, de notre vivre ensemble dans l'invisible et de vivre même la communion entre nous. J'ai été certes transformée de comprendre que seul le chemin de conversion va engendrer le retournement du cœur, sa transformation : tout miser sur le Christ « Dieu premier servi, rechoisir l'Amour comme chemin de Vie ». Au fil des semaines je ne pouvais plus abandonner ce rendez-vous. Toute la journée, une phrase s'incarnait petit à petit en moi pour « donner vie au monde et sur le monde ». Les phrases comme : « Dieu seul peut se donner » : une grande émotion m'a étreinte ; « Garder ma main dans la sienne » : cela me parlait et ravivait mon être isolé mais habité ; Le texte de Marguerite H. m'a éclairée sur le consentement : « Dieu ne se prend pas, il se donne » : est-ce que je comprends qu’Il attend mon consentement ? Puis, nous avons eu la chance de revivre l'Annonciation, thème majeur de ma vie, lorsque j'ai entendu Marguerite H. nous dire : « Veux-tu ? » Et durant la semaine sainte, « Judas a un germe de vie divine » : incroyable ! « Où se niche ta petite impureté qui peut engendrer de graves conséquences ? » : véritable examen de conscience. Puis Pâques et la Résurrection, le passage de la Mort à la Vie : j'y crois profondément ; oui, je consens à essayer « d’être une réponse vivante qui engage tout ». Merci infiniment de tout votre travail merveilleux, votre présence et votre unité ; j'ai pu vivre tous ces temps sacrés, lumineux et profonds…

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Pâques

Ensemble, vivons un chemin d’intimité avec le Seigneur, une conversion à l’amour pour que l’Esprit du Christ prenne vie en nous et que notre vie devienne vraiment fraternelle.Pâques« Il faut que tous maintenant nous soyons des réponses, des réponses vivantes – ce qui engage tout : l'esprit, le cœur, la chair, le sang – des réponses vivantes, qui pourraient ressembler à celle de Marie-Madeleine dans l’émouvante séquence de Pâques : « Marie-Madeleine, dis-nous, qu'as-tu vu en chemin ? » - j'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité ; Christ est ressuscité, mon Espérance. » Fondation Février 1982RésurrectionIl ne suffit pas que le mystère pascal soit commémoré par la chrétienté comme une émouvante et pieuse tradition qui, chaque année, la rassemble dans une évocation douloureuse de la passion du Christ et dans l'allégresse de savoir sauvé.Que dire de la Résurrection elle-même avec des mots humains ? Que dire en effet qui ne soit misérable face à l'immensité de cette réalité promise à l'homme, puisqu'elle est la plénitude même de Dieu.Notre propre résurrection ne semble pas pouvoir être un événement spectaculaire, quasi automatique, sans relation intime avec l'évolution de notre être même.Porche de notre vie éternelle, notre résurrection apparaît comme la conséquence logique de notre état « d'être », le point culminant de sa surnaturelle mutation : vivant au-delà du visible et au-delà du temps !C'est pourquoi à la suite de Jésus, mais à notre mesure humaine, cette résurrection me semble devoir s'accomplir comme la lumineuse réponse de Celui qui, en nous, est déjà la Vie et l'Amour même, comme la réponse de plénitude divine enfin donnée aux manifestations, si minimes soient-elles encore, d'une Présence en nous plus grande que notre cœur.Inaugurée dans sa totalité par le Fils de Dieu, la résurrection promise à l'homme apparaît alors comme l'accomplissement d'un don gratuit du Seigneur, ce don de pouvoir devenir Amour, dont le germe déposé dans notre cœur créé à Son image appelle cependant jusqu'au terme notre fidélité pour nous ressusciter pleinement au dernier jour : « Je suis la Résurrection et la Vie ».Il faut que la commémoration atteste que le mystère pascal continue de se vivre, à l'intime de la vie de chaque chrétien, comme le nécessaire et progressif passage de la mort à la vie. C'est cette mystérieuse mutation, qui creuse indéfiniment au cœur de notre être, son sillage de vie ressuscitée jusqu'à la plénitude d'une éternelle résurrection.Ainsi Pâques fête non seulement le…

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Vivre un temps de Carême avec Marguerite Hoppenot

Ensemble, vivons un chemin d’intimité avec le Seigneur, une conversion à l’amour pour que l’Esprit du Christ prenne vie en nous et que notre vie devienne vraiment fraternelle. La semaine sainte Rejoignons les apôtres et ensemble accompagnons Jésus-Christ dans l'accomplissement de sa passion d'Amour.C’est parce que Jésus-Christ a aimé à la passion, qu’Il a souffert la passion de son Amour.C’est dramatique que, lorsqu’on parle de Jésus-Christ, le mot « passion » prenne toujours le sens de la souffrance alors que, lorsqu’on parle des hommes, il a le sens de « passion d’amour ».C’est l’ultime message de vie que Jésus-Christ nous laissa en mourant sur la croix.En aimant jusqu’au bout, au-delà des trahisons, des abandons, des persécutions, Il a révélé le double sens, indissociable en Lui, du mot « passion » : sa passion de souffrance et sa passion d’amour. Sa passion d’amour qui engendre sa passion de souffrance.La passion d’amour et la passion de souffrance s’engendrent l’une l’autre à l’infini.C’est ce dont Jésus-Christ témoigna.Jésus-Christ a révélé ainsi que l’amour sans limites est impossible à l’homme et qu’il ne peut être que Dieu.Marguerite HoppenotLancement d’année 1986Mettons-nous à l’écoute de la Parole :« Veille sur ton cœur plus que sur toute autre chose, car c’est de lui que jaillissent les sources de la vie » Pr 4,23 Judas et Pierre JudasQui était Judas ? Judas était un homme intelligent. Il aimait son Maître. Il avait beaucoup profité des enseignements de son Maître. Il était là, il aimait son Maître. Et puis il voyait que son Maître avait du succès, on l’admirait, on le suivait. Peu à peu entra dans son cœur : « je pourrais bien faire comme Lui...il n’y en a que pour Lui ». Tiens, tiens voilà qu’un tout petit sentiment de jalousie entre dans le cœur de Judas. Connaissez-vous le cœur de l’homme ? Il est fragile, on ne s’en aperçoit pas. Et puis ce sentiment grandit un peu et voilà qu’un jour Jésus-Christ ne s’est pas fait comprendre. Alors les bonnes raisons arrivent : je vais le faire comprendre, se dit Judas.Il aime son Maître, mais il y a dans son cœur une petite revendication de puissance, le pouvoir, une petite revendication de jalousie...et voilà qu’une bonne raison lui est donnée : « Jésus ne s’est pas fait comprendre, il faut absolument que je le fasse comprendre ».Et le cycle est commencé... Il a été le gage de ceux qui en voulaient à Jésus-Christ et qui ne savaient pas comment…

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