Comment parvenir à la paix ?

Comment parvenir à la paix ? La paix ne peut être que le fruit d’une union profonde. J’entends Jésus-Christ nous dire : «  Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. » (Jn 14, 27). Comment le monde donne-t-il la paix ? Comment donnons-nous la paix dans notre propre maison ? Le monde donne la paix de deux manières (peut-être nous aussi) : La paix de domination : le plus fort écrase le plus faible et on croit qu’on a la paix. Quelque temps après, le plus faible se révolte, et c’est la révolution. La politique va toujours dans ces deux sens : on écrase ou on éclate, on se révolte. La paix de conciliation : c’est déjà beaucoup mieux. Nous nous faisons des concessions mutuelles. Cependant, les concessions ne sont jamais agréables. Elles restent un peu au travers de la gorge et au bout de quelque temps nous revendiquons. Pas plus que la paix de domination que la paix de conciliation ne parviennent à réaliser une paix profonde, durable. Comment Jésus-Christ nous donne-t-il sa paix ? La paix que Jésus-Christ nous donne est la paix de communion. Il s’agit que nous soyons, chacun personnellement, accordés à l’amour, qui n’est pas un sentiment mais une attitude intérieure profonde d’ouverture à l’autre, de compréhension de l’autre, de désir de le rejoindre, de vouloir son bien : « Aimer son prochain comme soi-même » (Mt 22,39), c’est vouloir pour son prochain le même bien que pour soi ! La paix de communion est le fruit merveilleux de cette attitude réciproque d’ouverture à l’autre pour ces accordailles d’amour. Une seule solution : l’Esprit de Dieu, le christ vivant en chacun, l’amour incarné qui est l’unique diapason de l’unité, de la communion fraternelle des hommes. Marguerite Hoppenot – 11 janvier 1985 – Un être nouveau pour un monde nouveau

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Un renversement de perspective !

La prière est à double sens. Nous prions Dieu pour tout. Or, c’est surtout Dieu qui nous prie, car il a tant de choses à nous demander. Entendons quelques-unes des prières que nous formulons couramment à Dieu : « Donne-nous la paix ! », « Donne du pain à ceux qui n’en ont pas ! » Est-ce Dieu qui fait la guerre ? N’est-ce pas plutôt lui  qui nous supplie de faire la paix ? De donner à manger à ceux qui ont faim autour de nous ? Ne demandons pas au Père tout-puissant de tout faire à notre place, en le suppliant de se conformer à notre volonté. Mettons-nous plutôt à l’écoute de ce que son amour vivant en nous, nous demande, non seulement d’être, mais de faire. Marguerite Hoppenot, 1987 Prier c’est aimer

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Pentecôte, le feu sur la terre

« La Pentecôte imposa d’abord aux apôtres l’étape d’une fidélité toute humble, toute intérieure, celle de la Chambre Haute. Elle exige aujourd’hui du peuple de Dieu, ce même temps de pauvreté, de silence et de recueillement, où le feu de l’Esprit peut travailler les cœurs, les purifier, les unir et les ouvrir si largement que jaillisse enfin ce souffle de l’intelligence universelle et créatrice, cette source d’énergie oubliée, inépuisable, seule capable de réanimer la vie et de « renouveler la face de la terre. » Marguerite Hoppenot -  Pleins pouvoirs à l’Esprit Saint  Ce souffle de Pentecôte n’éveille-t-il pas en notre cœur commun, la même conscience de l’immense responsabilité de ce que nous avons reçu ? Alors... « Laissons notre cœur être « travaillé » par le feu de l’Esprit, qui est lumière et chaleur. C’est lui qui, pour comprendre l’aujourd’hui du monde et y rejoindre nos frères, nous inspirera toutes les intuitions de l’Amour, toutes les initiatives d’un service fraternel, toutes les inventions créatives suscitées par une véritable intelligence de la vie ».Marguerite Hoppenot -  La dynamique de l’universel  Ai-je fait l’expérience d’intuitions de l’Amour, d’initiatives de service fraternel, de paroles inspirées pour une personne, suscitées en moi par l’Esprit ?

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