C’est donc de sauver la vie qu’il s’agit

1ère partie – Concurrence ou convergence. La vision terrifiante des armes de destruction inventées par les hommes nous prouve que l’homme n’est plus maître du monde qu’il a engendré. Soumis à cette motivation universelle négative, l’être humain peut-il subsister dans une telle insécurité ? La loi du plus fort a fait preuve des prodigieuses possibilités créatives du cerveau humain livré à la concurrence, et révélé visiblement l’enfer des possibilités atteintes de destruction. Nous sommes cependant tous embarqués sur la même planète qu’il s’agit de sauver. Le secret d’une espérance commune universelle ne résiderait-il pas dans la substitution radicale du mot magique « concurrence » par le maître mot « convergence » ? Animées par la fidélité du message « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12,31), message reçu par les trois religions monothéistes, si celles-ci n’y sont pas fidèles, comment les chrétiens pourraient-ils imposer par leur rayonnement, la nouvelle alliance de l’amour sans limites, l’appel de la vérité à « aimer son prochain comme Dieu l’aime. » Marguerite Hoppenot – 3 mars 1991 - Écrits personnels

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Le respect de la dignité de la personne humaine

Les droits de l’homme sont ce qu’implique la vie humaine : se nourrir – se loger se reposer – sa sécurité se soigner- s’instruire, sa liberté… La dignité de la personne humaine à respecter implique la prise de conscience que « l’être humain est créé à l’image de Dieu » et qu’il porte en lui quelque chose de Dieu, « un germe de sa Vie », une capacité d’être… sans limites ! Donc que tous les êtres humains sont égaux en être et différents. Tout être humain, créé à l’image de Dieu, a droit à l’égalité d’être dans la différence. Liberté de pensée, liberté religieuse, considération… on ne peut pas humilier un être humain, le dégrader, le contraindre, le juger définitivement. L’être humain porte en lui son devenir. Il se définit par le verbe « être » et non plus par le verbe « faire ». On ne peut plus « l’utiliser » comme une chose, il faut le « rendre utile ». C’est pourquoi je ne peux penser aux droits de l’homme sans me sentir aussitôt interpellée par les devoirs de l’homme. Droits et devoirs sont indissociables. Sans doute la démocratie souffre-t-elle cruellement qu’ils aient été dissociés. Marguerite Hoppenot – La main de Dieu, Tome 4 – Juillet 1989

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Quelle espérance pour le monde d’aujourd’hui ?

Au moment où les articles sur l’intelligence artificielle se multiplient pour évoquer les dangers possibles de la supériorité de la technique sur l’intelligence de l’homme, demandons-nous quel monde nous voulons laisser à nos enfants. « À ce carrefour du monde, l’humanité est ébranlée et écrasée par les dimensions du progrès qu’elle a elle-même engendré et qu’elle semble incapable de contrôler, d’inspirer ou de dominer. Je crois que le Christ vivant [l’Amour incarné], en germe au cœur de l’être humain et se développant en son sein, peut lui rendre l’espérance en le faisant accéder à une dimension supplémentaire de vie, une Vie de l’Esprit en chacun pour une Vie dans l’Esprit pour tous, qui soit accordée aux aspirations spirituelles de l’être humain et adaptée à la dimension du permanent devenir du monde. » Marguerite Hoppenot, La main de Dieu tome 2, 1968.

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