du 13 au 19 octobre 2025
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. Jn 15, 9
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. Jn 15, 9
Je suis le chemin et la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n'est par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jn 14, 6-7
Cet été où nous cherchons plaisir, détente, repos etc. … Alors pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour nourrir sa vie intérieure qui à son tour viendra enrichir nos vacances. Notre vie intérieure, de quoi s’agit-il ? De celle qui ne se voit pas mais où tout converge : nos soifs, nos aspirations, nos questionnements, nos doutes, … Comment la nourrir ? Par 2 escales/jour, chacune de 2 heures de temps de lecture & partages sur un thème, dans une atmosphère conviviale à partir des écrits de Marguerite Hoppenot, fondatrice du Mouvement Sève, au Gaillardin, lieu paisible et accueillant. Les 6 escales favorisent une progression bienvenue, dynamique et logique sinon théologique. Les deux premières escales proposent un regard intérieur sur notre identité chrétienne, comment la vivre et comment entrer dans une prière de fils ? La troisième ouvre et élargit notre juste regard sur le monde, facteur indispensable de la paix. L’unité est la quatrième escale, fruit des trois premières ! La cinquième escale « rencontre » nous invite à ne pas nous payer de mots mais de faire advenir les précédentes ! La sixième escale « vérité » est tout sauf une arrivée au port mais au contraire nous invite à repartir dans la magnifique perspective de nos vies, à vivre et à revivre de cette « vérité » !! Le noyau animateur : Alix, André, Emmanuel, Laurence
Demeurez en moi comme je demeure en vous ! De même que le sarment, s'il ne demeure sur la vigne, ne peut de lui-même porter du fruit, ainsi vous non plus si vous ne demeurez en moi. Jn 15, 4
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu'une réalité nouvelle est là. 2 Co 5, 17
… Il nous faut enfin comprendre que nous sommes tous concernés, chacun à notre mesure - apparemment si petite soit-elle -, par ce nouvel ordre du monde. Ce sont les gouttes d'eau qui font l'océan. Face à ce gigantesque projet du Royaume fraternel de la famille humaine, ce projet merveilleux, notre unique espérance de paix, celle que l'Esprit de Dieu, l'amour incarné en chacun de nous, peut seul accomplir ; il nous faut comprendre le principe essentiel de son accomplissement vital, son unique secret, afin qu'il ne soit pas un rêve pieux. Il est urgent qu'il devienne cette réalité vécue qui appelle chacun à la vivre, car elle nous dépasse infiniment. Il ne s'agit pas d'élaborer des lois auxquelles chacun sera soumis, il s'agit désormais des multiples et longues fidélités de l'amour vécu en chacun. Il s'agit que nous soyons enthousiasmés par ce grand projet d'amour fraternel pour une paix universelle, projet qui nous dépasse, mais qui passe par chacun de nous. Il s'agit de s'y engager personnellement et tous ensemble afin d'édifier l'avenir de l'humanité, celui de tous les enfants du monde qui sont tous enfants de Dieu. La ferme espérance de cet avenir positif du monde nous appelle chacun à vivre toutes les patiences de nos impatiences d'amour. Et nous retrouvons là l'évidence d'une essentielle loi de la vie : l'infiniment petit, secret de l'infiniment grand, et le personnel, secret de l'universel. Prenons conscience que tous les êtres humains, en commençant par nous-mêmes, sont concernés et responsables de donner leur réponse positive, leur « oui » à ce grand projet pour l'accomplissement d'un ordre nouveau du monde, cet ordre de l'amour incarné fidèlement vécu, dont l'humanité crie inconsciemment le besoin et la soif, au redoutable carrefour du troisième millénaire de l'ère chrétienne. Marguerite Hoppenot- Un être nouveau pour un monde nouveau - 29 avril 1992
Je vais aller vers mon père et je lui dirai : Père, j'ai péché envers le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils… Il alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié : il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Lc 15, 18 et 20
Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père à qui appartient la gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître. Eph 1, 17
Le carrefour du troisième millénaire Affronté à l'universalité des problèmes du monde, l'homme n'est plus à la mesure du monde qu'il a engendré. Une prise de conscience me saisit soudain : il faut un nouvel ordre du monde. Il faut faire le passage décisif de l'ordre de la loi morale à l'ordre de la loi d'amour, qui est l'ordre de la vie fraternelle conduisant à la vie « une » : « Qu'ils soient un, Père, comme toi et moi sommes un.» Jn 17, 21 Jésus Christ est lui-même la révélation de cet ordre nouveau, l'ordre de l'amour incarné en vérité. Il est l'essence et le principe de la vie sans limites, celui de la fraternité, de l'unité et de la paix. Nous avons bien compris que l'être humain a été créé intelligent, libre et responsable, responsable de donner sa libre réponse à l'amour et de la vivre. Mais l'amour est libre, il ne s'impose pas. La liberté est donc un appel à la fidélité et non à l'indépendance. L'être humain peut dire oui ou non. Il porte en lui les deux tendances positive et négative. L'ordre de la loi qui régit le monde depuis des milliards d'années s'emploie à lutter contre les puissances négatives. Parvenus au carrefour du troisième millénaire, pouvons-nous convenir de la pauvreté des résultats en regardant le monde rongé par ses divisions et ses guerres parvenues à l’universel ? Nous, chrétiens, n'avons-nous donc pas une prise de conscience décisive à faire ? N'avons-nous pas trop longtemps confondu unité et uniformité ? Unité et union ? L'union implique de vouloir s'entendre, l'unité implique de s'accorder dans l'amour. Il s'agit de savoir si nous voulons nous soumettre à des lois communes ou si nous voulons à tout prix nous accorder dans l'amour au- delà de chacun, tendus ensemble vers un grand but commun : le Royaume fraternel. Il en coûte à chacun un effort, difficile parfois, de vouloir contribuer à sauver ce grand dessein d'unité et de paix, mais n'est-ce pas contribuer à se sauver soi-même ? Prenons désormais conscience que nous ne pourrons sauver notre bonheur personnel qu'en contribuant à sauver la paix du monde. C'est évident et irréversible. Alors, que voulons-nous ? Interrogeons-nous en pensant aux générations qui nous suivent, celles de nos chers enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants. Que décidons-nous ? Marguerite Hoppenot- Un être nouveau pour un monde nouveau - 29 avril 1992
Heureux ceux qui font oeuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu. Mt 5, 9