du 3 au 9 mars 2025
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là portera du fruit en abondance car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Jn 15, 5
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là portera du fruit en abondance car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Jn 15, 5
Ensemble, mettons-nous à l'écoute de la Parole : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je prendrai le repas avec lui et lui avec moi. » Ap. 3, 20 Ai-je le désir de faire de ce carême, un temps d'intimité avec le Seigneur, un temps de conversion à l'amour pour que l'Esprit du Christ prenne vie en moi et que ma vie devienne vraiment fraternelle ? Sur la conversion « Se convertir, est-ce seulement changer peu à peu sa mentalité ? Est-ce modifier progressivement sa manière d’agir en conformité avec une morale type ? Est-ce poser des actes de religion ? Est-ce pratiquer un culte rendu à un Dieu extérieur à l’homme et appelant hommage, sacrifice et soumission absolue ? Ou bien se convertir, est-ce avoir reconnu Celui qui est la source de sa vie, le principe vivant et l’accomplissement final de son être, et se laisser saisir par lui du dedans afin que s’ouvrant peu à peu au mystère divin qui, en puissance, habite déjà tout homme, il retourne progressivement son cœur ? Retourner son cœur, c’est le décentrer de son " moi " – ce centre naturel hélas si puissamment attractif – pour l’orienter vers un " au-delà de soi " devenant son centre surnaturel. Ce retournement du cœur – qui nous ordonne à l’amour – secret de toute vie de société, introduit notre être dans une sorte de gravitation universelle, ce mouvement combien significatif d’attraction et de communion pour lequel il est fait et auquel nul ne peut échapper sous peine d’être " perdu ". Être sauvé, n’est-ce pas échapper enfin à la mortelle prison de son " moi " ? Pour chacun de nous, être sauvé par l’amour, n’est-ce pas, à la suite de Jésus-Christ, sauver une parcelle d’amour incarné dans le monde ? » Marguerite Hoppenot - 1967 - Prier c'est aimer Dieu interpelle notre fidélité à travers ce que nous vivons : Chaque jour, puis-je œuvrer à ce retournement de mon cœur pour y accueillir la source d'Amour ?
Voyez qu'il est bon, qu'il est doux d’habiter en frères tous ensemble. Ps 133, 1
Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en mon nom : demandez et vous recevrez, pour que votre joie soit parfaite. Jn 16, 24
Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n'a d'amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu'il aime. Jn 15, 12-13
Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! ” Je vous le déclare, c'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. Lc 15, 6-7
Et voici ma prière : que votre amour abonde encore, et de plus en plus, en clairvoyance et pleine intelligence, pour discerner ce qui convient le mieux. Ph 1, 9-10
Être croyant : qu’est-ce que cela signifie ? Que veut dire « croire » ? Est-ce une seule adhésion de l’esprit ? Adhérer en pensée ? Je suis croyant ! Croire n’implique-t-il pas de vivre ce que l’on croit ? Le mot « vivre » n’est-il pas indissociable du mot foi ? (Très important) « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » Quelle exigence méconnue cela recouvrait ! En fait l’essentiel, c’est que Jésus-Christ est venu transformer la notion habituelle de religion en message à vivre. C’est ainsi qu’Il devait faire toutes choses nouvelles…l’« être » doit précéder le « faire ». Être pour faire. Être vie à la manière de Dieu. Marguerite Hoppenot La main de Dieu – Tome 5
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu'une réalité nouvelle est là. Tout naît de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. 2 Co 5, 17-18
Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. 2 Co 5, 20